Prévue mardi prochain à la fondation Mohammed VI de promotion des oeuvres sociales de l’éducation-formation à Rabat, cette rencontre est organisée par le réseau marocain de l’économie sociale et solidaire (REMESS), la fondation marocaine pour la promotion de l’enseignement préscolaire, l’office de développement de la coopération (ODCO), le réseau provincial pour le développement du préscolaire à la province de Boulemane et le centre marocain d’études et de recherches sur l’entreprise sociale (CMERES).
Cette rencontre a pour objectif de débattre des voies possibles de droit d’accès à l’enseignement préscolaire au Maroc et de constituer une plateforme des acteurs institutionnels et associatifs agissant dans ce champ; en vue de faire converger leurs actions et mutualiser leurs efforts.
Selon un rapport co-publié par le ministère de l’Éducation nationale et la Formation professionnelle et l’UNICEF sur l’abandon scolaire: «l’enseignement préscolaire a un effet positif sur la socialisation de l’enfant, son éveil, sa réussite scolaire au primaire et même post primaire et sur son espérance de vie scolaire. Investir dans le préscolaire, en termes de quantité et qualité, est de nature à augmenter l’efficacité interne au primaire et plus particulièrement durant les quatre premières années de ce cycle». Il ressort de l’état actuel du Maroc que la généralisation du préscolaire est loin d’être acquise. En effet, 6 725 599 enfants en âge d’être préscolarisés ne l’ont pas été entre 2000 et 2014; ce qui représente à peu près 38% des enfants marocains.
Cette rencontre et celles qui vont suivre, comptent offrir un cadre d’échange et de réflexion sur les stratégies à adopter, en vue de généraliser l’enseignement préscolaire au Maroc et renforcer le principe de justice sociale en offrant des chances égales aux enfants de différents milieux sociaux.