Interdiction de la mixité : la commune met les points sur les «i»
L’organisation de l’exploitation des centres de beauté, de coiffure et d’esthétique a également été examinée par les élus. Cette nouvelle décision adoptée par la Commune de la ville de Fès ne reflète en aucun cas ce qui a été repris par plusieurs médias. «D’abord cette décision ne comporte pas le mot interdiction et ne concerne pas les salons de massages et SPA comme stipulé dans plusieurs médias», explique Mohamed El Harti, vice-maire de la ville de Fès.
En effet, cette décision explique que les salons de coiffure peuvent offrir leurs services aux femmes et aux hommes dans un même lieu, si l’espace est suffisant. Ajoutant qu’elle ne concerne pas les centres esthétiques. «Notre proposition avait pour objectif d’organiser la profession et d’établir les règles administratives et sanitaires nécessaires à l’exercice du métier de coiffeur dans les meilleures conditions», précise Yahya Benabdellah, vice-président de l’arrondissement d’Agdal et initiateur de cette décision.
L’arrêté interdit entre autres d’ouvrir des salons de coiffure dans des immeubles destinés à l’habitation et impose aux dits salons de rester portes ouvertes pour tout éventuel contrôle par les autorités locales. «Cette décision s’est établie suite à un ensemble de réclamations reçues par l’arrondissement d’Agdal concernant les troubles causés par l’utilisation abusive de certains centres de beautés, de coiffures et d’esthétique dans des espaces destinés à l’habitation», explique Benabdellah. De ce fait, des règles administratives et sanitaires ont été mises en place pour organiser la profession. Les responsables de la commune visent également à s’attaquer avec cette nouvelle décision aux établissements ouverts sans autorisation.