Inezgane : 150 MDH pour la nouvelle gare routière
Ce projet, qui nécessitera près de 150 MDH, sera financé sur deux ans par le ministère de l’Intérieur à travers la Direction générale des collectivités territoriales (DGCT) à hauteur de 100 MDH et le Conseil régional d’Agadir Souss-Massa pour une enveloppe de 50 MDH.
Fini l’anarchie qui règne au sein de la gare routière d’Inezgane. En effet, le regroupement des bus, des taxis et les autocars au sein d’un même espace fait de cette zone multimodale un des points noirs de cette ville connue pour sa vocation commerciale et de transit des voyageurs.
À l’instar des autres projets érigés au niveau de la zone Sud de la ville, la nouvelle gare routière des voyageurs sera construite dans ce périmètre qui englobe, entre autres, le marché de gros au poisson et le marché de gros de fruits et légumes. Pour rappel, ce projet, qui nécessitera un investissement de 150 MDH mobilisés sur deux ans (2024 et 2025), était attendu depuis plusieurs années, étant donné qu’il a été programmé dans plusieurs feuilles de route communales et préfectorales.
Actuellement, la convention de financement et de réalisation de cette nouvelle gare sera financé, d’une part, par le ministère de l’Intérieur à travers la Direction générale des collectivités territoriales (DGCT) à hauteur de 100 MDH répartis à parts égales sur deux années (2024 et 2025).
D’autre part, le Conseil régional d’Agadir Souss-Massa mobilisera une enveloppe de 50 MDH. Selon le plan d’aménagement de la ville, le projet en question sera réalisé sur la parcelle portant le titre foncier n°s/4121 situé dans la zone Sud-Est d’Inezgane, notamment au niveau de l’intersection de l’avenue des FAR et de la route nationale n°10 menant à Ait Melloul sur une superficie de 32.870 mètres carrés.
La région, porteuse du projet
Dans le détail, la région, qui apportera son soutien financier à ce projet, se chargera directement de sa mise en œuvre ou à travers sa délégation (maîtrise d’ouvrage déléguée) à l’Agence régionale d’exécution des projets (AREP) du Souss-Massa, via la préparation des dossiers de consultation en plus des Cahiers des prescriptions spéciales (CPS) et des appels d’offres ainsi que le suivi de l’achèvement des travaux de construction. Il va sans dire que la convention en cours de validation a déjà déterminé les engagements de chaque partenaire selon les compétences et les prérogatives d’intervention.
Outre le financement de la DGCT, la région sera porteuse du projet et elle contribuera au financement, mais aussi à la préparation du programme architectural du projet sur la base des résultats des études préparatoires réalisées par la commune urbaine. Il s’agit aussi de contracter les prestataires pour le suivi technique du projet, notamment la contractualisation avec un cabinet d’architecte, d’études et de contrôle et avec un laboratoire des travaux publics, dans le cadre du financement de ce projet, en plus de la réalisation des documents des marchés et des rapports de suivi.
Les engagements des partenaires
Pour la préfecture d’Inezgane-Ait Melloul, il s’agit essentiellement de faciliter l’obtention des autorisations administratives nécessaires à la mise en œuvre du projet, objet de la convention tout en apportant le soutien nécessaire à la réalisation du projet.
Pour sa part, la commune urbaine d’Inezgane contribuera à la réalisation du projet à travers la mobilisation du foncier, les études préparatoires, l’analyse des flux de trafic des voyageurs et les besoins actuels et futurs en termes de déplacements entre les villes, lesquels détermineront la catégorie de la gare. A cela s’ajoutent la réalisation de l’étude d’impact environnemental et social ainsi que les analyses liées aux déplacements des véhicules et des passagers à l’intérieur et aux alentours de la nouvelle gare.
Yassine Saber / Les Inspirations ÉCO