Maroc

IMME : les professionnels sont optimistes

Les professionnels de la Fédération des industries métallurgiques, mécaniques et électromécaniques (FIMME) sont certains de pouvoir réussir à conjuguer leurs talents et de se rassembler au service de valeurs et d’objectifs communs. Pour eux, les réussites actuelles augurent bien de l’avenir et laissent penser que le meilleur reste à venir.

La fin du salon E-sistep 2021 a coïncidé avec la présentation des ministres du gouvernement d’Aziz Akhannouch, qui va présider aux destinées du Maroc pour les cinq prochaines années, et pourquoi pas, marquer le début d’une nouvelle ère économique dans le pays. «À la suite de quelques panels que j’ai eu l’honneur de modérer, tous les participants placent beaucoup d’espoir dans le nouveau gouvernement par rapport aux actions qui vont être entreprises, notamment pour les IMME», confie l’animatrice principale de l’événement. Il faudrait garder à l’esprit que les industries métallurgiques, mécaniques et électromécaniques (IMME) sont centrales pour un nombre important d’industries, notamment l’automobile, l’aéronautique, l’agroalimentaire, le BTP, … pour ne citer qu’eux. En effet, les IMME se positionnent comme socle de toute industrie. De ce fait, la transversalité, qui caractérise ce secteur, est un vecteur de développement des autres industries dans lesquelles les IMME interviennent comme sous-traitants et fournisseurs. D’autre part, ces dernières interviennent directement sur des marchés précis en tant que producteurs directs de différents produits.

Tarik Aïtri mobilise les troupes
Le contexte international et national est, aujourd’hui plus que jamais, en constante et rapide mutation, marqué par de multiples menaces mais aussi par de nombreux défis qu’il appartient aux industriels de relever. Au-delà du seul secteur des IMME, il s’agit incontestablement d’un enjeu national. «C’est notre intérêt commun qui nous commande d’agir ensemble, afin que le développement industriel auquel nous aspirons tous se réalise pleinement», souligne Tarik Aïtri, président de la FIMME, dans son discours de clôture. Fort heureusement, dans le contexte qui prévaut actuellement, tout porte à penser que les perspectives pourraient être favorables à une sortie de crise à court et moyen terme, pour peu que les opérateurs s’en donnent les moyens et la volonté. «Les raisons de cet optimisme affiché et assumé, pour ma part, sont objectives et nombreuses», soutient Aïtri, qui n’a pas manqué d’en citer au moins trois.

Une stratégie industrielle qui gagne en efficacité
La première raison évoquée par le dirigeant réside «dans la mise en place, sous la conduite éclairée de Sa Majesté, d’une réelle stratégie industrielle qui gagne chaque jour en efficacité». Il a, au passage, salué l’engagement du ministère de tutelle et sa résolution ferme «à créer, sans relâche, les conditions favorables à la dynamique d’amélioration continue du tissu industriel qui galvanise les énergies et dans laquelle chacun a un rôle à jouer ». En effet, les pouvoirs publics ont décidé de se donner les moyens des ambitions affichées. Ce qui a imprimé une dynamique positive au sein des différents écosystèmes industriels mis en place. Pour plus d’un opérateur, les belles réussites auxquelles on assiste augurent bien de l’avenir et laissent penser que le meilleur reste à venir. En effet, tout porte à croire que l’impact sur l’industrie du pays, et plus globalement sur l’économie nationale, sera considérable, notamment en termes d’emplois, de développement humain, de valeur ajoutée, de taux de croissance et d’équilibre de la balance commerciale… Dans sa dernière publication, le Centre marocain de conjoncture (CMC) prévoit un taux de croissance de 7,1% au titre de l’année 2021, dans son nouveau rapport annuel n° 53 intitulé «2022 : Relance en perspective», qui présente le bilan économique et social de l’année 2020 et fait état des prévisions et cadrages des années 2021 et 2022. Selon les projections du CMC, au vu de l’amélioration des conditions sanitaires, la cadence soutenue de la campagne de vaccination, l’engouement des opérateurs pour la reprise de l’activité, l’excellente campagne agricole ou encore la forte croissance qui se profile pour l’économie mondiale, il y a de quoi présager un relèvement appréciable de l’économie nationale en 2021. Toujours selon le CMC, «l’année 2022 sera marquée par un retour au calme de la croissance qui devrait se situer aux alentours de 4,1% au regard d’un scepticisme qui persistera dans l’esprit des opérateurs économiques».

D’autres raisons d’être optimiste
L’émergence de grands projets nationaux et les investissements importants lancés ces dernières années dans le royaume promettent, sans nul doute, des retombées positives sur l’économie marocaine. Pour la FIMME, «ces projets constituent une formidable opportunité pour le développement des entreprises marocaines en général et celui du secteur des industries métallurgiques, mécaniques et électromécaniques en particulier». Eu égard à la ferme volonté des opérateurs de plusieurs filières et secteurs industriels de participer au développement espéré, en capitalisant sur leurs atouts et en consolidant le tissu actuel d’une part, mais aussi et surtout en explorant le potentiel de croissance supplémentaire, d’autre part. Fort de cette ligne de conduite et grâce à la détermination des industriels, les professionnels de la FIMME disent être certains de réussir à conjuguer leurs talents et à se rassembler au service de valeurs et d’objectifs communs en vue d’accomplir de grandes réalisations. «C’est là, pour nous, une grande fierté que de prendre part à ces défis d’envergure. Ce qui nous rassemble tous est plus fort que ce qui nous divise, j’en suis absolument convaincu !», s’exclame le président de la FIMME.

Modeste Kouamé / Les Inspirations ÉCO


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