Halte aux idées reçues!
«Nous sommes un marché de prix». «Seul le marché décide de la réussite ou non d’un produit». «Sans le produit, il n’est pas possible de vendre et prospérer en affaires». Voilà trois idées qui méritent d’être discutées, bien qu’elles aient été prouvées à travers l’histoire et qu’elles se vérifient toujours dans la réalité quotidienne du commerce, y compris celui de l’automobile. Sans vouloir transformer cette traditionnelle colonne en cours de gestion ou de marketing, il me semble que plusieurs facteurs peuvent, s’ils sont réunis, faire converger vers la réussite. Certes, nous sommes un marché de prix, dans lequel le produit compte, et le verdict appartient au client final; mais lorsque ce même produit est bien «goupillé», fortement (et positivement) médiatisé, puis largement diffusé, il finit tout simplement par toucher la majeure partie de sa cible. En d’autres termes, une bonne communication, un vaste réseau et une qualité de service en après-vente sont les maîtres-mots pour bien vendre une automobile par les temps qui courent. Les exemples ne manquent pas pour étayer cette thèse. Il n’y a qu’à voir les marques les plus vendues au Maroc. Les réseaux des groupes Renault et Auto Hall sont incontestablement une référence dans le secteur. Les procédés de communication utilisés par Hyundai et Renault, dont une forte présence sur les réseaux sociaux, sont des modèles à suivre au vu de l’excellente visibilité apportée à leurs modèles. Le triple effort marketing, ventes et réseau réalisé pour le compte de Nissan se passe de tout commentaire, face aux bons résultats de 2015. Enfin, la qualité de service n’appelle aucune critique du côté de Ford et des marques qui l’entourent. Bref, celui qui aura bien admis que la communication, le réseau et la qualité de service sont les trois fondamentaux du commerce automobile aura alors tout compris, ou presque.
