Fret aérien : TCE choisit Casablanca pour atterrir en Afrique

Avec l’ouverture de son premier bureau africain à l’aéroport Mohammed V de Casablanca, le groupe TCE fait du Maroc une nouvelle pièce maîtresse de son réseau mondial de fret aérien.
Le Maroc consolide son rôle de plateforme logistique en accueillant le premier bureau africain de TCE, groupe international spécialisé dans le fret aérien. Installée à l’aéroport Mohammed V, cette antenne marque une étape décisive dans la stratégie d’expansion mondiale de l’entreprise.
Pour Sarah Scheibe, directrice générale de TCE, l’implantation au Maroc allait de soi : «Le Royaume est un choix naturel pour notre entrée en Afrique : position stratégique entre l’Europe, l’Afrique et le Moyen-Orient, infrastructures modernes et marché exportateur dynamique». Avec ce nouveau bureau, le groupe entend conjuguer expertise locale et standards internationaux.
Une équipe opérationnelle dès le lancement
La direction du bureau de Casablanca a été confiée à Viktor Staroshaliev, responsable des opérations douanières. Autour de lui, une équipe de cinq collaborateurs formés en présentiel et à distance s’attelle déjà aux missions confiées par le siège : supervision de la manutention des cargaisons, facilitation douanière et gestion de la relation client. L’ensemble fonctionne en mode 100% dématérialisé, fidèle à la politique «paperless» adoptée par TCE.
L’ouverture de cette antenne dépasse le simple rôle d’un bureau régional. Elle inscrit Casablanca dans le réseau global de TCE, en lien direct avec son siège de Francfort et ses hubs internationaux. Pour le groupe, la métropole marocaine devient une porte d’entrée vers les marchés africains, capable de drainer et redistribuer les flux de fret aérien entre l’Europe, l’Afrique et le Moyen-Orient.
En s’installant au Maroc, TCE entend consolider son portefeuille de clients – parmi lesquels figurent déjà WestJet Cargo ou Air Transat – tout en élargissant son champ d’action. Objectif : offrir des services standardisés et fiables, capables de séduire aussi bien les grandes compagnies aériennes que les acteurs locaux du commerce extérieur.
H.K. / Les Inspirations ÉCO