Flash hebdomadaire
Marché actions
Les avertissements sur les résultats des sociétés de la cote foisonnent en cette période. En effet, dix-neuf émetteurs ont déjà alerté sur les résultats, ce qui en fait un record pour la Bourse de Casablanca. Dans ce climat délétère, les investisseurs lèvent le pied sur le marché et les indices de performance s’enfoncent dans le rouge. En somme, le MASI lâche 1,15% à 10.978 pts et le MADEX cède 1,22% pour passer sous la barre des 9.000 pts. De fait, la contreperformance annuelle se creuse, en se situant à 3,39% pour le premier indice et à 3,51% pour le second. Côté fl ux, le marché central manque toujours de dynamisme. Il canalise un volume quotidien moyen de 58 MDH contre une moyenne annuelle de 81 MDH. Les plus importants volumes sont enregistrés par ATW qui draine 94 MDH, l’équivalent de 32,7% du fl ux hebdomadaire global. La valeur clôture à 431,2 DH, en baisse de 2,69% sur une semaine. Côté physionomie, à la cloche finale, à peine 18 valeurs finissent en hausse contre 37 en baisse et 20 inchangées.
Marché monétaire
La présence régulière à la fois de la Banque centrale qui a maintenu inchangé le volume de la monnaie centrale à 75,5 MMDH et de l’argentier du royaume, qui a procédé à des placements quotidiens moyens de près de 2,5 MMDH, a permis au marché monétaire de préserver son équilibre. Cette situation d’équilibre se reflète au niveau du rythme de constitution de la réserve obligatoire. En effet, les banques de la place ont pu maintenir un excédent aux alentours de 37 MMDH. Dans ce climat d’équilibre, les taux monétaires ont évolué en quasi-stabilité. Ces derniers ont traité en moyenne à 2,26% pour le TMP interbancaire et à 2,21% pour le repo jj.
Marché obligataire
Au titre de cette troisième séance primaire à règlement en mars, le Trésor a retenu un volume de 2,2 MMDH. Il porte de ce fait le volume de ses levées mensuelles à 5,3 MMDH pour un besoin compris entre 6,5 et 7 MMDH. Du côté des investisseurs, ces derniers ont manifesté une demande de 8,1 MMDH. Elle a été majoritairement orientée vers le moyen et long termes, en l’occurrence le 5 ans et le 15 ans. Ces deux maturités ont, en effet, représenté 84% de la demande. Face à cela, le Trésor a financé le plus gros de son besoin sur le 5 ans (1,75 MMDH) à 2,71% et il l’a bouclé sur le 15 ans en y retenant 492 MDH à 3,55%.