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Faut-il réglementer la pratique de l’intelligence artificielle au Maroc ? (VIDEO)

L’intelligence artificielle (IA) a le potentiel de transformer et d’optimiser de nombreux processus d’entreprise, offrant des avantages significatifs en termes de performance, d’efficacité et de prise de décision. Le Cercle des ÉCO, organisé par le Groupe Horizon Press, en partenariat avec Orange Maroc, a réuni une poignée d’experts pour débattre de l’IA en tant que levier de croissance pour l’entreprise marocaine.

Organisé en partenariat avec Orange Maroc, ce nouveau rendez-vous a porté sur le thème «Révolution numérique : Les entreprises marocaines à l’heure de l’intelligence artificielle». Modérée par Meriem Allam, directrice de publication du journal Les Inspirations ÉCO, la rencontre a accueilli un panel d’experts en la matière: Maha Gmira, experte en stratégie d’Intelligence artificielle auprès des Nations Unies pour le développement, Mohamed Benali, chief technology and information officer chez Orange Maroc, Zouhair Lakhdissi, chief executive Dial technologies et fondateur AI Crafters, Adil Lachhab, directeur du pôle Digital & Data groupe chez Bank of Africa et Aziz Knina, vice-président trésorier général de l’Association des utilisateurs des systèmes d’information au Maroc (AUSIM).

Faut-il règlementer l’usage de l’IA ?
La question du cadre réglementaire est essentielle pour déterminer les types d’utilisation de l’intelligence artificielle au sein des entreprises. Il est indéniable que les grandes entreprises sont plus sensibles à ces enjeux, car les risques sont plus importants, et elles adoptent généralement une approche prudente. Les grandes entreprises préfèrent souvent minimiser les risques, tandis que les PME s’inquiètent davantage de la clarification des règles et des réglementations pour savoir ce qui est autorisé et ce qui ne l’est pas.

Pour les PME et les TPE, Zouhair Lakhdissi estime que les contraintes réglementaires sont souvent moins contraignantes que pour les grandes entreprises, qui doivent respecter des réglementations strictes.

Selon lui, «les PME sont davantage préoccupées par l’efficacité opérationnelle et les performances commerciales». Ainsi, il est crucial de prendre en compte des considérations éthiques, mais il ne faut pas s’enliser dans une surabondance de réglementations. Il est préférable d’adopter une approche expérimentale, de rester agile et de progresser. Adil Lachhab, directeur du pôle Digital & Data Groupe, Bank of Africa, estime que, dans des secteurs tels que celui de la banque, un cadre réglementaire est essentiel pour l’utilisation de l’IA. Cependant, les experts du panel s’accordent pour dire qu’adopter une réglementation restrictive serait contre-productif. Au lieu de cela, ils recommandent de favoriser une approche qui stimule l’innovation, en donnant par exemple aux start-ups, notamment les fintechs, la possibilité de se développer. Extrait.



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