Exportations agricoles : mille et une opportunités pour la myrtille marocaine
Lors de la saison 2023/24, qui s’étend de juillet à juin, le Maroc a enregistré un record historique avec l’exportation de 67.300 tonnes de myrtilles fraîches, soit une augmentation de 25% par rapport à la saison précédente.
Le Maroc continue de s’imposer sur la scène internationale grâce à ses performances remarquables dans l’exportation de plusieurs produits agricoles, dont les myrtilles. Entre juillet 2023 et juin 2024, le Royaume a enregistré un record historique avec l’exportation de 67.300 tonnes de myrtilles fraîches, soit une augmentation de 25% par rapport à la saison précédente.
Parmi les marchés cibles, le Royaume-Uni se distingue particulièrement. Cette année, la demande de myrtilles y a augmenté de 27 %, illustrant une appétence croissante des consommateurs pour ce fruit. Toutefois, la production locale britannique, qui plafonne à 6.000 tonnes par an, ne suffit pas à satisfaire cette demande grandissante, créant une forte dépendance aux importations, notamment marocaines.
Il faut dire que de nouvelles opportunités se sont ouvertes devant la filière nationale des myrtilles, surtout depuis que le Pérou, l’un des plus grands producteurs mondiaux de myrtilles, a rencontré des difficultés dans sa production.
En parallèle, des initiatives stratégiques, telles que l’investissement de Fall Creek en Roumanie pour le développement de nouvelles variétés de myrtilles adaptées aux climats européens, ouvrent de nouvelles pistes de développement.
Pour les exportateurs marocains, cela signifie non seulement une opportunité de diversifier leurs marchés mais aussi de s’intégrer davantage dans une chaîne d’approvisionnement globale de plus en plus structurée et orientée vers la durabilité.
Sami Nemli / Les Inspirations ÉCO
