Le Maroc est devenu une destination « privilégiée » des investissements étrangers, a noté Samadi, rappelant l’augmentation des investissements étrangers de 41 pc en 2018, et l’ascension du Maroc de la 69e à la 60e place dans le classement Doing Business en moins de deux ans.
Le ministre a souligné qu’en l’absence de cadres qualifiés, dont les ingénieurs et les techniciens des différentes spécialisations (automobile, aéronautique, informatique, énergie…), il n’aurait pas été possible d’attirer des investissements », ajoutant que cette réalité « confirme que le Maroc a besoin de plus de lauréats des écoles et facultés d’ingénierie ».
Samadi a rappelé que le département de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifiques avait décidé, depuis plus de deux ans, d’augmenter de 50 pc l’offre pédagogique des écoles et instituts d’ingénierie et de médecine en 2017 et 2018, soit la création de près de 8.000 places, parallèlement au renforcement du corps professoral de ces établissements.
De son côté, Ahmed Moussa, directeur de l’ENSA, a renouvelé la détermination du corps enseignant à redoubler d’efforts pour rehausser le niveau et les connaissances scientifiques des lauréats, ajoutant que l’ENSA a contribué à plusieurs programmes nationaux, comme le programme 10.000 ingénieurs, le plan Émergence, le plan Maroc vert, ainsi que son engagement dans le cadre de l’INDH.