Élections législatives : Le PJD dévoile ses têtes de liste
Le parti a dévoilé les têtes de liste de 76 circonscriptions sur 92. Huit ministres sortants se sont portés candidats, tandis que 3 femmes ont été désignées têtes de liste.
En attendant de confirmer les 16 candidatures restantes pour boucler sa liste, le PJD a préféré mettre fin au suspens concernant les candidats aux prochaines législatives. La principale formation de la majorité sera presque au complet lors des élections du 7 octobre prochain, exception faite de Mustapha Ramid. La liste finale des 76 candidats devra ainsi être complétée par une deuxième, composée des 16 autres militants, avec l’objectif de couvrir les 92 circonscriptions visées par le parti de la lampe. Selon cette liste, huit ministres sont déjà dans les starting-blocks des législatives au sein de leurs fiefs. Dans cette liste, l’on retrouve notamment le vice-président du parti, Slimane El Amrani (Rabat), Aziz Rabbah (Kénitra) et Abdelkader Amara (Salé).
La liste des candidats englobe également l’actuel président du groupe parlementaire, Abdellah Bouanou, qui tentera de briguer un nouveau mandat à Meknès. La région Casablanca-Settat verra l’entrée en lice de quatre membres du bureau politique, à savoir Mustapha El Khalfi, Mohamed Yatim, Saâdeddine El Othmani et le maire de Casablanca, Abdelaziz El Omari. L’actuel ministre chargé du Transport sera pour sa part le chef de file des candidats du parti dans la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, et sera présent avec l’actuel maire de la ville de Tétouan, Mohamed Idaomar. Il est à rappeler que le chef de gouvernement, Abdelilah Benkirane, se portera candidat à Salé. La forte présence des élus locaux qui ont remporté les élections régionales et communales reste aussi un fait notable. Plusieurs présidents de Conseils de la ville devront batailler durant ces élections pour tenter de reproduire les performances de septembre 2015.
Enfin, les question du nouveau redéploiement pour les structures dédiées à l’organisation du parti à l’issue des élections législatives, de même que la place des jeunes, restent posées avec acuité, à l’instar de la problématique du rajeunissement des élites dirigeantes. Par ailleurs, l’analyse du mode choisi pour fixer la liste finale des candidats montre que le renouvellement du mandat de l’actuel chef de gouvernement semble conditionner le sort de l’ensemble des membres du secrétariat général, qui cherchent plutôt un vote de confiance le jour du scrutin.