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Coupe du monde. La barre est haute… très haute !

Coupe du monde. La barre est haute… très haute !

Hormis les deux éternels favoris, la 21ème édition du Mondial devra profiter à d’autres nations du football pour se distinguer et aller le plus loin dans la compétition.

La plus prestigieuse compétition planétaire de football se déroule pour la première fois en Russie. La nouvelle édition se tient dans un contexte inédit, marqué essentiellement par le renouveau au sein de la FIFA, mais aussi par l’accueil pour la 1ère fois de la Coupe du monde par un pays qui faisait office, jadis, de chef de file de l’Europe de l’Est.

Faits marquants

Le principal fait marquant de cette 21ème édition demeure l’absence de deux nations de football qui ont réussi à marquer de leur empreinte les éditions précédentes. Il s’agit du quadruple champion du monde L’Italie, et l’éternel malheureux finaliste qu’est la Hollande, qui est passé à côté de la Coupe du monde trois fois sans réussir à remporter ce titre  jalousement gardé par 8 pays depuis la création de cette manifestation en 1930.

L’autre fait marquant de cette édition est la forte présence des pays arabes. Quatre pays représentent en effet cette aire géographique. En dehors du Maroc qui a pu passer le cap du 1er tour en 1986, la Tunisie, l’Egypte et l’Arabie Saoudite tenteront de passer la phase des poules durant cette édition, pour égaler la performance des lions de l’Atlas, qui se trouvent dans le groupe le plus difficile avec l’Espagne, le Portugal et l’Iran.

32 nations, des chances inégales ?

Même si l’ensemble des pays participants nourrissent l’ambition légitime d’aller le plus loin possible dans la compétition, ce sont les grands favoris du tournoi mondial qui caressent l’espoir d’atteindre la dernière ligne droite. En plus de l’Allemagne, la tenante du titre, ce sont le Brésil et l’Argentine, l’Espagne la France et l’Angleterre qui restent les grands favoris de cette édition. Les trois équipes nationales veulent en effet remporter un second titre, après que l’Espagne ait été championne du monde en 2010, la France en 1998 et l’Angleterre en 1966.

En dehors de ces cinq nations, d’autres équipes nationales du vieux continent cherchent à créer la surprise. Il s’agit essentiellement des pays de l’Europe de l’Est sont –en quelques sortes- un peu chez eux, notamment la Croatie, demi finaliste de l’édition de 1998 et surtout la Pologne qui a été aussi en demi finale du mémorable mondial espagnol de 1982.

Pour sa part, la Belgique, qui a pu atteindre elle aussi le carré d’or de la compétition en 1986, reste un sérieux outsider et devra être surveillée de près lors de cette 21ème édition.

D’autres équipes qui se sont distinguées durant les éliminatoires devront confirmer leur élan. Il s’agit notamment du Sénégal qui reste la seule nation africaine sur les cinq participantes à cette édition à avoir atteint le stade des quarts de finale, mais aussi le Maroc et le Nigeria , qui ont pu se qualifier haut la main au sein de deux groupes difficiles et qui ont réussi à barrer la route à des équipes comme la Côte d’Ivoire, le Cameroun et l’Algérie.

Quels pronostics ?

Au-delà des préparatifs et de la logistique mise en place, la Coupe du monde est une affaire qui dépend surtout de l’expérience et du moral de vainqueur des équipes participantes. L’histoire a montré que les petits détails qui permettent aux  « grandes » équipes de se distinguer tiennent souvent à la détermination des joueurs à franchir les caps jamais auparavant atteint, et qui font la différence entre les équipes participantes.

Traditionnellement, le Brésil et l’Allemagne sont les grands favoris de chaque édition. Une tendance qui se confirme plus avec l’absence de l’Italie, qui tient le même record des 4 titres que l’Allemagne. Le Brésil, qui a raté la Coupe du monde de 2014, avec une 4ème place « humiliante » suite à une double défaite en demi finale contre l’Allemagne ( 1-7 )et devant la Hollande en match du classement (0-3), devra faire un sursaut d’orgueil durant ce mondial et prouver qu’il est le roi de cette compétition avec 5 titres remportés sur les 6 finales disputées depuis le mondial de la Suède en 1958.

Le second grand favori de l’édition n’est autre que l’Argentine de Messi. La star de Barcelone joue en effet sa dernière carte durant cette 21ème édition, après avoir perdu la finale de 2014 contre l’Allemagne. Pourtant, le parcours durant la phase des qualifications ne laisse pas présager une qualification facile des héritiers de Maradona, qui jouent au sein d’un groupe difficile aux côtés du Nigeria, de la Croatie et de l’Islande. De sont côté, la France veut effacer l’image laissée durant le mondial précédent, où elle avait trébuché en quart de finale face à l’Allemagne (0-1) et capitaliser sur son image laissée lors de l’Euro 2016. Cela, même si les Bleus ont raté chez eux l’occasion de remporter la Coupe d’Europe pour la 3ème fois. Evidemment, le champion d’Europe en titre, en l’occurrence le Portugal, entre dans cette compétition avec une nouvelle dimension. C. Ronaldo devra en effet mener ses coéquipiers le plus loin possible durant cette édition, grâce à une génération de joueurs qui a su monter ses qualités durant les grands rendez-vous.

Comment les équipes ont atteint les phases finales


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