Coopération : Les partis africains en ordre de bataille
Sept recommandations ont été formulées à l’issue de la 7e session de la Commission permanente du Conseil des partis africains. La démocratie au sein des partis et la lutte contre le terrorisme restent les grandes priorités des acteurs politiques du continent.
Les partis africains renouvellent leur engagement à ne pas céder aux menaces de tous genres qui guettent les jeunes expériences démocratiques dans plusieurs pays. Après trois jours de débat, en fin de semaine dernière, les conclusions principales des partis aux horizons divers regroupés au sein du Conseil de la commission permanente de cette instance, ont tourné autour de l’activation du Conseil économique et africain et la lutte contre le terrorisme et son corollaire, la pauvreté. Sept recommandations ont été formulées lors de cette réunion organisée au siège du PJD à Rabat.
Questions cruciales
La COP22 a été parmi les sujets discutés lors de cette réunion, avec un engagement des partis africains à participer activement à la formulation des attentes du continent durant cet événement phare, mais aussi les implications de la décision du retour du Maroc à l’Union africaine. Le plan d’action 2017 adopté au cours de cette réunion, au sommet des leaders des partis africains, préconise de mettre en place des facilités d’accès aux femmes et aux jeunes au sein des organes décisionnels des partis africains, tout en «œuvrant à la promotion de la démocratie interne au sein des partis». Plusieurs mécanismes devront être testés durant la prochaine année pour un renouvellement sans heurts des élites dirigeantes au sein de plusieurs formations.
La déclaration finale incite aussi les pays africains à s’aligner sur les efforts déployés par le Maroc en vue d’assurer le succès à une multitude de projets concrétisés durant les 5 dernières années. Il est à rappeler que le Conseil des partis africains, créé en avril 2013, regroupe tous les pays du continent avec la présence de 70 partis, qu’ils soient au pouvoir, ou formant l’opposition au sein de leurs pays respectifs. Un système paritaire est instauré en ce qui concerne la représentation de 2 partis pour chaque État membre, selon les règles qui ont été convenues lors de la création de cette instance.