Maroc
Casablanca-Settat : près de 7 MMDH pour les infrastructures routières et hydriques
6,8 milliards de DH. C’est le budget approximatif objet de la convention-cadre signée entre le ministère de l’Équipement et de l’Eau, la Wilaya de la région et le Conseil de la région Casablanca-Settat en milieu de semaine. Il porte sur le renforcement des infrastructures routières et hydriques dans la région.
Les infrastructures routières et hydriques dans la région Casablanca-Settat vont être renforcées. Une convention-cadre entre le ministère de l’Équipement et de l’Eau, la Wilaya de la région et le Conseil de la région Casablanca-Settat vient d’être signée dans ce sens. S’inscrivant dans le cadre de la dynamisation du programme de développement régional (PDR) 2022/2027, cette convention tripartite nécessitera un budget approximatif de 6,8 milliards de DH. La tutelle contribuera à hauteur de 2,65 MMDH dans cette enveloppe alors que la région déboursera 2,81 MMDH.
Volet routier
Plusieurs programmes sont concernés, à commencer par celui des infrastructures routières pour le désenclavement spatial des préfectures et provinces, le renforcement de l’attractivité de la région et l’accompagnement de la nouvelle charte de l’investissement, à travers le dédoublement et la qualification de plusieurs axes routiers stratégiques (plus de 590 km et 12 ouvrages d’art pour un budget estimé à 4,36 MMDH). Il y a aussi celui relatif à l’élargissement du réseau routier dans le monde rural (2,1 MMDH) touchant la majorité des préfectures et provinces de la région pour désenclaver les populations rurales et améliorer leur accès aux services publics.
Protection contre les inondations
La convention-cadre couvre aussi un programme de protection contre les inondations dans la région. Il sera doté d’un budget de 350,9 MDH. Nizar Baraka, ministre de l’Équipement, a fait part de sa fierté lors de la signature de cette convention avec la région Casablanca-Settat, qui est la première parmi une série de régions qui vont suivre dans les jours à venir. Et de préciser que la convention «s’inspire des hautes orientations royales qui visent à renforcer les infrastructures et limiter les disparités spatiales entre les préfectures et les provinces». Elle prévoit ainsi le désenclavement économique de certaines préfectures et provinces, le renforcement des capacités économiques de la région et l’allégement de la pression sur l’axe Casablanca-Berrechid, tout en travaillant à l’émergence de nouveaux pôles, notamment après la mise en œuvre du pacte national pour l’investissement.
Pour Abdellatif Maâzouz, président de la région, «cette convention s’inscrit dans le cadre de la dynamisation du programme de développement de la région, soulignant que pour garantir la réussite de ce programme, la région continue d’établir des partenariats avec les différents départements et parties prenantes». Il rappelle qu’«un budget de 11 MMDH a été alloué au secteur de l’eau, dont 3 MMDH pour le transfert des eaux depuis le bassin de Sebou, sans compter la station de dessalement. Et que près de 18 MMDH ont été dédiés à la mobilité et au transport, dont 11 MMDH pour le transport ferroviaire et 2,1 MMDH pour les routes rurales afin de désenclaver le monde rural et d’améliorer le cadre de vie des habitants».
À l’issue de la signature de cette convention, le coup d’envoi du chantier de la route Taddart, liant la Ville verte à l’aéroport international Mohammed V, a été donné. Il s’agit d’un projet routier inscrit dans le cadre du PDR, qui vise le dédoublement de la route actuelle sur un tronçon de 1,5 km, et la construction d’une nouvelle route de 9 km, ainsi que son équipement en éclairage public pour un coût global de 180 MDH.
Sami Nemli / Les Inspirations ÉCO