Campagne de dépistage du Sida dans les établissements pénitentiaires
La Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) organise une campagne de dépistage du syndrome d’immunodéficience acquise (SIDA) dans les établissements pénitentiaires jusqu’au 25 décembre.
En commémoration de la Journée mondiale de la lutte contre le sida, sous le thème « détection précoce pour une génération sans SIDA », la DGAPR participe à la campagne nationale de dépistage du SIDA à travers la mobilisation et l’engagement de tous les cadres médicaux des différents établissements pénitentiaires, du 25 novembre au 25 décembre 2019, indique la délégation dans un communiqué. La DGAPR souhaite que cette campagne bénéficie à 20.000 détenues et détenus, soit l’équivalent de 23 % de la population carcérale, ajoute la même source, relevant qu’il sera également procédé au dépistage de la syphilis au profit de 2.000 prisonniers.
La détection précoce du SIDA dans les établissements pénitentiaires est « une activité bénévole menée conformément à l’éthique et avec le consentement des bénéficiaires, tout en garantissant la confidentialité et respectant les droits de l’homme, et ce en totale harmonie avec les chartes nationales et internationales en la matière », fait savoir la DGAPR. La détection précoce est un élément clé dans la lutte contre le SIDA et un facteur déterminant dans la réalisation des objectifs les plus importants du Plan stratégique national de lutte contre le SIDA 2017-2021, dans lequel s’implique la DGAPR et qui vise à diminuer les nouvelles infections et réduire les décès associés au virus, souligne la même source, ajoutant que le dépistage est une occasion de sensibiliser et de renforcer les prestations de prévention.
