Autoroutes du Maroc met en place un nouveau système de péage
La société nationale des autoroutes implémente son nouveau système de péage à circuit fermé entre Casablanca et Berrechid.
Moins de gares d’arrêt pour les usagers des axes autoroutiers reliant Casablanca, Marrakech, Agadir et Beni Mellal, plus de sécurité, de fluidité, de confort et une circulation optimisée. Telles sont les promesses de la société nationale des Autoroute du Maroc (ADM) sur le plus grand nœud de transit de tout le flux Nord-Sud du royaume. «Nous avons initié un vaste programme de transformation visant à industrialiser l’exploitation de notre réseau autoroutier. Ce qui nous permettra de hisser davantage le niveau du service aux standards des meilleurs concessionnaires internationaux.
Dans ce cadre, nous avons décidé de revoir le système de péage entre Casablanca et Berrechid en passant au système de péage fermé au lieu du système ouvert», explique Omar Sikkal, directeur général d’ADM Projet, filiale d’expertise technique d’ADM.
Cette nouvelle expérience de voyage sera possible grâce à la construction de deux gares de péage nouvelle génération dans l’axe Casablanca-Berrechid, sans compter les travaux de renforcement de la structure de la chaussée des voies existantes, le renforcement et l’amélioration du système d’assainissement par l’ajout de nouveaux ouvrages hydrauliques, ou encore l’élargissement à 2×3 voies de l’autoroute. La première gare de péage se situe au niveau de la bretelle d’entrée Berrechid Nord, et la deuxième au niveau de l’échangeur de Berrechid Sud. Leur réalisation a mobilisé un investissement global de 40 millions de DH, totalement financé par les fonds propres d’ADM.
Le projet de réaménagement du dispositif de péage au niveau de l’autoroute Casablanca-Berrechid aura permis de relever plusieurs défis en termes de construction et de complexité technique, malgré les contraintes liées à la crise sanitaire, notamment l’implémentation de la technologie BIM (Building Information Modeling), la surélévation de plus d’une dizaine d’ouvrages d’art existants, ou encore la démolition, la reconstruction et le dédoublement, sous circulation autoroutière et ferroviaire du pont portant la ligne desservant l’aéroport Mohammed V. Les lots des différents projets ont été confiés à de grandes entreprises marocaines de travaux publics, dont la SGTM. Par ailleurs, leur gestion est prise en charge par ADM Projet. La société nationale des autoroutes a réussi à réaliser ce chantier dans un délai record de cinq mois, malgré un trafic atteignant les 70.000 véhicules par jour en moyenne.
Modeste Kouamé / Les Inspirations Éco