Maroc

Assemblée générale de l’ONU : La 4e commission appuie le plan d’autonomie

Les organes de l’ONU réitèrent leur soutien au règlement politique et pacifique du différend autour du Sahara. La 4e commission appuie de nouveau le plan d’autonomie proposé par le Maroc et appelle les pays de la région à coopérer avec le secrétaire général de l’ONU et son envoyé personnel.

La 4e Commission de l’Assemblée générale de l’ONU a adopté, lundi dernier sans vote, une résolution qui appuie le processus politique onusien pour le règlement de la question du Sahara marocain. La commission a appelé les États de la région à coopérer pleinement avec le secrétaire général et son envoyé personnel, et les uns avec les autres, afin de parvenir à un règlement politique concernant ce différend régional. La résolution, présentée par le président de la commission, représentant permanent de la Croatie, Vladimir Drobnjak, appuie le processus de négociation initié par la résolution 1754 (2007) du Conseil de sécurité et soutenu par les résolutions suivantes du conseil en vue de parvenir à une solution «politique juste, durable et mutuellement acceptable».

Dans ce sens, l’ONU s’est félicitée que les parties se soient engagées à continuer à faire preuve de volonté politique et de travailler dans une atmosphère propice au dialogue afin d’entrer, de bonne foi et sans conditions préalables, dans une phase de négociation plus intensive, en prenant note des efforts consentis et des faits survenus depuis 2006, assurant ainsi l’application des résolutions du Conseil de sécurité. À cet égard, la résolution fait référence aux résolutions du Conseil de sécurité depuis 2007, qui ont consacré la prééminence de l’initiative d’autonomie présentée par le Maroc, saluée par l’Organe exécutif et l’ensemble de la communauté internationale comme étant une initiative sérieuse et crédible pour le règlement définitif de ce différend régional. À ce titre, l’Union européenne a réaffirmé son «soutien total» à ce processus engagé sous l’égide des Nations Unies tout en appuyant la demande du Conseil de sécurité de procéder à un enregistrement des populations des camps de Tindouf. «Nous réaffirmons notre soutien total aux efforts des Nations Unies afin de parvenir à une solution politique acceptable et durable» au différend du Sahara, a déclaré le représentant de l’UE devant la 4e Commission de l’Assemblée générale de l’ONU. Ce dernier a ajouté que l’UE «prend bonne note des efforts et des évolutions depuis 2006 devant garantir la mise en œuvre des résolutions du Conseil de sécurité» sur cette question. L’UE encourage à son tour les parties et les États voisins à coopérer avec les Nations Unies afin de faire progresser le processus politique, à faire montre de volonté politique.

En attendant Guterres…
Le représentant de l’UE, qui s’exprimait également au nom des pays candidats au bloc, notamment la Turquie, a déclaré que «nous prenons note positive de la demande du Maroc de réintégrer l’Union africaine». Il est à noter que selon plusieurs observateurs, une nouvelle phase dans le traitement de l’affaire du Sahara devrait être entamée après la nomination attendue de l’ancien Premier ministre du Portugal, Antonio Guterres, au poste de secrétaire général de l’ONU. L’officiel, qui devrait prendre ses fonctions le 1er janvier 2017 (en attendant la validation de sa nomination par l’assemblée générale de l’ONU), connaît très bien le dossier du conflit territorial autour du Sahara. Sa nomination à la tête de cet organe de l’ONU offre une lueur d’espoir pour un traitement équitable et un éventuel dénouement du litige territorial autour du Sahara.



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