Anouar Sabri : «Avec le vaccin, la peur du virus n’existera plus!»

Anouar Sabri. Directeur général d’Imperium Media

Pouvez-vous nous donner plus de détails concernant la méthodologie de cette étude ?
Dans le cadre du lancement de la campagne de vaccination, à l’échelle mondiale, et notamment au Maroc, Imperium, cabinet data provider et spécialiste des études de marché, a lancé une étude CATI (téléphonique) auprès d’un échantillon de 200 personnes interrogées. D’une manière générale, les sondés ont été interrogés sur leur degré d’optimisme face à la vaccination, sur l’étendue de l’impact du coronavirus sur leur vie, sur l’économie marocaine, sur les perspectives de 2021, entre autres. Pour ce qui est des tranches d’âge concernées par cette enquête, il faut noter que 18% des sondés ont entre 15 et 24 ans, 22% entre 25 et 34 ans, 31% entre 35 et 44 ans, 20% entre 45 et 54 ans et 10% entre 55 ans et plus.

Pensez-vous que l’optimisme des Marocains pour l’année 2021 repose uniquement sur la confiance qu’ils ont du vaccin ?
Les Marocains et l’ensemble de la population ont vécu une année 2020 difficile économiquement et psychologiquement. L’optimisme des Marocains pour 2021 est surtout caractéristique de la résilience dont peut faire preuve notre pays qui peut être symbolisée en une phrase : la croyance en un lendemain meilleur. L’annonce de la campagne de vaccination contre la Covid-19 signifie d’une part que la peur du virus n’existera plus, que le climat anxiogène rythmé par le nombre de contaminations et de décès va diminuer sinon disparaître et d’autre part, que nous pourrons enfin nous reconnecter pleinement à nos valeurs, à nos traditions et à ce qui nous définit en tant que marocains.

D’un point de vue personnel, que pensez-vous du vaccin ?
Nous avons besoin du vaccin anti-Covid-19, au Maroc et à l’international. Des gens ont perdu leur travail, leur commerce, leur entreprise et ne savent plus de quoi sera fait le lendemain. Les secteurs du tourisme et de la communication/marketing entre autres, qui font la fierté de notre pays, sont à l’agonie. D’un côté, la crise sanitaire nous a forcés à transformer nos méthodes managériales et à faire preuve d’adaptation mais pour les moins chanceux d’entre nous, le vaccin est l’ultime bouée de sauvetage qui reste pour survivre. J’invite donc tous les Marocains à se faire vacciner dès que cela sera possible. 

Mariama Ndoye / Les Inspirations Éco