Agadir : la réhabilitation de l’hôpital Hassan II bientôt lancée

La SDL Agadir Souss-Massa Aménagement s’apprête à lancer les travaux de réhabilitation du centre hospitalier régional Hassan II. Les études techniques et le suivi devraient mobiliser près de 1,5 MDH. Quant au coût des travaux et de l’équipement, il a été arrêté à 135 MDH.

Plus d’un mois après la présentation du projet de mise à niveau du Centre hospitalier régional (CHR) Hassan II d’Agadir, inauguré en 1967, et la signature de la convention de partenariat pour son réaménagement et son équipement, la SDL Agadir Souss-Massa Aménagement, à laquelle la maîtrise d’ouvrage déléguée a été confiée, s’apprête à en lancer les travaux de réhabilitation.

Les études techniques et le suivi de ces travaux devraient mobiliser près de 1,5 MDH. Elles consistent en l’élaboration du rapport d’études, le suivi, le contrôle et la réception des travaux. Selon les termes de la convention conclue entre le ministère de la Santé, la région Souss-Massa, la Commune urbaine d’Agadir et la SDL Agadir Souss-Massa Aménagement, un coût de 135 MDH a été mobilisé à cet effet. Sur ce montant, mobilisable durant les exercices 2023 et 2024, le ministère contribuera à hauteur de 60 MDH, le Conseil régional apportera 50 MDH, et la contribution de la commune sera de 25 MDH.

Une clinique d’oncologie dans les plans
Dans le détail, sur les 135 MDH, les travaux d’aménagement intérieur et extérieur du CHR mobiliseront 75 MDH, dont 30 MDH pour les aménagements extérieurs, alors que 23 MDH seront dédiés aux constructions et 22 MDH à l’aménagement. La fourniture de l’équipement biomédical nécessitera 60 MDH. Rappelons que l’objectif est de faciliter l’accès des citoyens aux services de santé tout en améliorant la qualité des services offerts à la population et les conditions de travail des professionnels de la santé.

Cette convention prévoit, en plus de l’aménagement et de l’équipement du centre hospitalier, la construction d’une clinique d’oncologie, d’une réserve relevant du centre de dialyse, ainsi que l’aménagement du service des urgences, des blocs opératoires, du laboratoire régional et d’un dépôt pharmaceutique. Les bâtiments à construire concernent la clinique de jour d’oncologie, la logistique, l’hémodialyse et les archives, en plus des préaux ombragés et des blocs sanitaires.

Pour les bâtiments à réhabiliter et rénover, ils concernent l’accueil et l’administration, les laboratoires, la pharmacie et le dépôt ainsi que les services des maladies respiratoires, cardio-vasculaires, infectiologie, gynécologie, chirurgie pédiatrique et maternité. À cela s’ajoute l’aménagement extérieur, notamment le parking, l’éclairage, les voies, le porche d’entrée et différents réseaux.

CHU : la livraison toujours attendue
Par ailleurs, la livraison du CHU se fait toujours attendre avec la poursuite du processus d’attribution et le lancement des marchés des équipements et des prestations de services. Quant aux travaux physiques de ce chantier, ils sont déjà achevés. Financés à hauteur de 2,3 MMDH, ils ont démarré en 2018. Erigé sur un terrain de 10 ha, dont 52.000 m² couverts, les travaux ont nécessité plus de 1,2 MMDH pour les lots de gros œuvre et finition.

S’agissant des équipements, ils ont nécessité plus d’1 MMDH alors que les études ont mobilisé 110 MDH. Aujourd’hui, la capacité totale hospitalière relevant du secteur public dans la Région Souss-Massa est d’environ 1.500 lits répartis sur huit hôpitaux. Elle sera renforcée de quelque 1.000 lits suite à la mise en service du CHU Souss-Massa, dont 708 lits relevant de l’hôpital des spécialités et 228 de l’hôpital Mère-Enfant.

Ce nouveau pôle sanitaire et médical en matière de soins, de formation et de recherche est destiné à l’amélioration de l’offre de santé et au rapprochement des services de santé de la population de la région Souss-Massa qui évoluera d’ici 2030 à 3,3 millions d’habitants contre 2,6 millions actuellement. Sur le plan des ressources humaines, la direction générale du CHU-SM a déjà commencé, depuis fin 2021, le recrutement du corps médical et paramédical.

Yassine Saber / Les Inspirations ÉCO