Sanctions contre la Russie : des effets dévastateurs sur le secteur automobile
Le premier producteur de voitures en Russie, Avtovaz (groupe Renault-Nissan), a mis ses employés en congés payés pour trois semaines en raison d’une pénurie de composants importés, liée aux sanctions occidentales dues à la crise en Ukraine.
Le groupe a été contraint d’arrêter deux de ses usines, ce qui lui permettra néanmoins «de constituer le stock de composants nécessaire pour assurer un fonctionnement plus stable, à partir du 25 avril, des entreprises de Togliatti et d’Ijevsk», à l’arrêt depuis début mars.
Outre la chute du rouble, qui devrait réduire la capacité des Russes d’acheter des voitures importées, de nombreux producteurs ont annoncé l’arrêt de leur production en Russie ou la vente de composants ou de véhicules.
Les sanctions annoncées sonnent le glas des investissements massifs effectués par les grands constructeurs automobiles mondiaux en Russie dans les années 2000, en période de croissance. Le groupe Renault est particulièrement exposé, étant associé en Russie avec le conglomérat public Rostec, dirigé par Sergueï Tchémézov.
Agence / Les Inspirations ÉCO