Les ours polaires et les saumons du Pacifique en danger
L’Arctique est la région de la planète où le réchauffement est le plus prononcé, deux à trois fois plus qu’ailleurs sur le globe, et à court terme « des changements importants sont attendus dans l’ensemble de l’aire de répartition » de l’ours polaire, a relevé le comité.
Selon un recensement de 2011, le Canada compte quelque 15.500 ours polaires sur son territoire, soit près des deux-tiers de la population planétaire de ce carnivore devenu l’emblème de la lutte contre les changements climatiques.
En outre, le Cosepac s’est inquiété du sort du saumon chinook, « le roi des saumons du Pacifique », une espèce migratrice « autrefois abondante ».
Le comité a constaté que 13 populations de saumons chinooks affichaient une tendance à la baisse, huit d’entre elles ont été évaluées comme étant « en voie de disparition », quatre comme étant « menacées » et une comme étant « préoccupante », selon le communiqué. En cause : la construction de barrages sur les rivières, la surpêche, la détérioration de l’habitat naturel ou encore la présence d’espèces invasives non indigènes.
Le sort des saumons chinooks est inquiétant, car cette espèce constitue la base alimentaire d’autres animaux, tels que les épaulards de la côte pacifique canadienne, une espèce déjà classée en voie de disparition, a relevé le Cosepac.