Instances sportives : appels occidentaux pour exclure la Russie
Des pays occidentaux ont appelé les fédérations sportives internationales à écarter leurs membres russes et bélarusses après l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Mardi, dans un communiqué commun, 35 pays occidentaux ainsi que le Japon et la Corée du Sud ont appelé à ce qu’aucun événement sportif n’ait lieu en Russie ou au Bélarus et à ce que leurs sportifs soient bannis des compétitions internationales. Une demande qu’ils avaient déjà exprimée le 8 mars dernier, mais cette fois, les signataires recommandent que les instances russes et bélarusses soient suspendues des fédérations sportives internationales.
«Les individus proches des Etats russe et bélarusse, y compris les responsables gouvernementaux mais pas seulement, devraient être écartés des postes d’influence au sein des fédérations sportives internationales comme les conseils ou les comités d’organisation», affirme le communiqué des ministres des Sports et des responsables culturels, publié par le département d’Etat américain.
Ils ont aussi appelé les organisateurs d’événements sportifs à envisager d’en suspendre les retransmissions télévisuelles dans les deux pays. Les Etats-Unis et l’Union européenne cherchent à isoler la Russie afin d’augmenter la pression sur le président Vladimir Poutine, qui avait tiré une fierté manifeste de l’organisation des Jeux olympiques d’hiver de Sotchi en 2014 et de la Coupe du monde de football en 2018.
La Fifa et le tournoi de tennis de Wimbledon, notamment, ont exclu les joueurs et équipes russes depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le 24 février. Le comité international olympique (CIO), qui avait déjà interdit aux athlètes russes de concourir sous leur propre bannière à cause du dopage, a recommandé d’exclure les sportifs russes et bélarusses. Mais deux Russes continuent de siéger au CIO, Yelena Isinbayeva, une championne olympique de saut en hauteur proche de Poutine, et le patron du tennis russe Shamil Tarpischev. Le communiqué appelle aussi les compétitions qui accueillent encore des sportifs russes ou bélarusses à indiquer explicitement que ces derniers ne représentent pas leurs pays, et à bannir l’usage de leurs drapeaux.
Sami Nemli avec agences / Les Inspirations ÉCO