Culture

Lever de rideau sur le 7e Festival international de cinéma et mémoire commune

Le rideau a été levé, samedi soir, sur la 7e édition du Festival international de cinéma et mémoire commune (FICMEC) de Nador, organisé par le Centre de la mémoire commune pour la démocratie et la paix.

Initiée avec le soutien de plusieurs institutions locales, régionales et nationales, cette manifestation cinématographique, qui s’étalera sur 6 jours du 6 au 11 octobre, se tient cette année sous le thème « Le cinéma au pluriel à la mémoire des femmes africaines ».

La cérémonie d’ouverture a été ponctuée par la remise du prix international 2018 « Mémoire pour la démocratie et la paix », décerné par le Centre de la mémoire commune à Aicha El Khattabi, fille de feu Mohamed Ben Abdelkarim El Khattabi, et à l’ancien chef du gouvernement espagnol, Jose Luis Rodriguez Zapatero, pour leurs actions en faveur de la promotion des valeurs de la paix et de la démocratie.

Intervenant à cette occasion, Zapatero, qui s’est dit « très heureux » de cette consécration, a mis l’accent sur le rôle du dialogue et de la coexistence dans la consolidation de la paix et le rapprochement des peuples, notant que « le Maroc occupe une place toute particulière dans mon cœur ».

Pour sa part, le directeur du Festival, Abdesslam Bouteyeb, a affirmé que la consécration de la culture de la paix et des droits de l’Homme et la promotion des valeurs humaines universelles dans leurs dimensions identitaires, religieuses et linguistiques contribue à l’instauration d’un monde de droits et devoirs où règnent la coexistence et la tolérance.

« Si par le passé, l’expression « le Choc des civilisations » a eu un succès retentissant dans les quatre coins du globe et a fonctionné pendant une langue période pour analyser les relations internationales, on a tendance actuellement dans nombre de cercles intellectuels à lui préférer le dialogue, voire la cohabitation et le rapprochement des civilisations », a-t-il expliqué.

Et d’ajouter que le choix du thème de cette édition est motivé par la volonté d’explorer d’autres aires et de renouer avec « nos sources africaines » et ce en parfaite conformité avec la politique adoptée par le Maroc en direction des pays africains.

Lors de cette soirée, qui a été rehaussée par une prestation musicale magistralement interprétée par le pianiste virtuose marocain Abdelfettah Ngadi et le grand maître du Oud, l’Irakien Nasser Shamma, des hommages ont été rendus à des figures du 7e art dont notamment Najib Amhali, acteur et humoriste hollandais d’origine marocaine, Hafid El Aissaoui, l’un des fondateurs du FICMEC et Farouk Aznabet, artiste marocain.



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