Culture

Jazz au Chellah : Une vitrine culturelle vivante

Prévu du 22 au 25 septembre, le festival Jazz au Chellah, dans sa 21e édition, revient avec un programme riche en rencontres culturelles et artistiques.

En septembre, la rentrée culturelle va démarrer sur les chapeaux de roues. Ainsi, la 21ème édition du Jazz au Chellal, programmée du 22 au 25 septembre, revient avec un programme riche en rencontres culturelles et artistiques. Ce festival propose à nouveau des collaborations maroco-européennes qui vont permettre aux artistes locaux de s’ouvrir au jazz européen. Grâce aux résidences artistiques prévues avant l’ouverture du festival, les artistes vont travailler sur des fusions telles que le gnaoua-jazz ou encore le issaoua-jazz, pour présenter le produit en deuxième partie des soirées musicales. Les premières parties, quant à elles, seront assurées exclusivement par des groupes de jazz européens.

Cette édition propose aussi des animations en dehors de Chellah «afin de permettre à un large public de partager cet univers musical», indiquent les organisateurs. Rappelons que ce festival est une initiative de la délégation de l’Union européenne au Maroc en partenariat avec le ministère de la Culture, la wilaya de Rabat-Salé-Zemmour-Zaërs et les ambassades et instituts culturels des États membres.

«L’idée de présenter au public marocain une vitrine vivante du Jazz de l’Union européenne a gagné en notoriété grâce aux rencontres expérimentales entre artistes européens et marocains, qui ont forgé l’identité du festival», ajoutent les organisateurs. La programmation de cette année sera encadrée par deux «citoyens du monde et fervents défenseurs passionnés de la musique comme langage universel», à savoir Sébastien Vidal, pour la programmation européenne, et Jauk El Maleh, pour la programmation marocaine. Ces deux grands artistes marquent cette fusion sur laquelle le festival veut se focaliser. Sébastien Vidal, directeur d’antenne à TSF Jazz, est un grand adepte de la culture jazz. Jauk El Maleh, lui, est un musicien féru de sonorités marocaines.

Dakka Jazz
Le festival compte à son actif plus de 200 concerts et il est aussi connu pour «sa détermination constante» à offrir une opportunité de présenter des produits artistiques originaux. En effet, cette année, la présence de Jauk El Maleh renforcera l’originalité de l’événement. Surnommé le «Gnaoui Blanc», ce musicien jouera le rôle important de médiateur entre les artistes locaux et européens au vu de sa maîtrise d’un genre musical assez particulier qu’il a lui-même inventé: la «Dakka Jazz». Il concilie la rythmique de la Dakka et le côté mélodique du jazz. L’expérience riche de Jauk El Maleh, notamment la cofondation du premier cursus de danse en université qu’il a enseignée pendant plus de quinze ans, sera cette année au service du Jazz au Chellah.

Collaborations
Anciennement connu sous l’appellation «Jazz aux Oudayas», ce festival favorise le travail en groupe et la collaboration entre artistes marocains et européens. Cette initiative se fait dans le partage de l’expérience et la découverte culturelle. Elle permet donc aux artistes européens de plonger dans l’authenticité et la singularité des rythmes et mélodies du terroir. Ceci offre, de même, une occasion pour les musiciens marocains de porter un «regard occidental» sur leurs propres créations artistiques. «Le principal mérite de Jazz au Chellah réside principalement dans sa volonté d’inscrire sa démarche, non dans une quelconque consommation culturelle, mais dans des rencontres où chaque musicien apporte sa richesse individuelle tout en étant porteur de sa propre tradition musicale».

Diversité culturelles
Les éditions précédentes ont été marquées par la présence de Majid Bekkas, un musicien et compositeur reconnu comme ambassadeur spirituel du Gnaoua-Blues.  Le coup de cœur du public a concerné une collaboration entre le groupe DeBeren Gieren et Susana Santos Silva (Belgique /Pays-Bas/Portugal) et le groupe de Issaoua Nas L’hal, dirigé par Zakaria Souiri. Les membres du groupe de Jazz ont signalé la difficulté qu’ils avaient rencontrée pour adapter les sonorités issaoua à celles du Jazz. Cependant, le résultat a été très satisfaisant, se démarquant par des rythmes atypiques et très recherchés.

Le groupe de Zoe Gilby (chanteuse britannique), en collaboration avec le trio Madaniyat, dirigé par le célèbre violoniste et multi-instrumentiste marocain Abdellah El Miry, a aussi conquis le cœur du public avec son originalité. Les organisateurs n’ont pas encore dévoilé la liste des artistes qui feront honneur au festival par leur présence sur scène. Toutefois, une confiance totale est accordée aux deux directeurs artistiques de cette année qui promettent, par leur expérience, de charmer les amoureux de Jazz ainsi que ceux à la recherche de nouvelles sonorités.



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