Culture

Cinéma : “House of Gucci”, la décadence de la marque au double G

C’est donc accompagnés d’une orgie de popcorn, que nous nous sommes rendus au cinéma pour voir le film tant attendu, «House of Gucci», dispo dans les salles depuis le 24 novembre. Les Inspirations Eco vous donne donc son avis, totalement objectif,  sur ce nouveau  chef-d’œuvre signé Ridley Scott. 

Après «Dernier Duel», Ridley Scoot n’a pas dit son dernier mot et revient donc avec «House of Gucci», encore disponible dans les salles obscures et largement inspiré du livre «The House of Gucci : A sensational story of murder, madness, glamour, and greed», écrit par Sara Gay Forden en 2000. Dans «House of Gucci», il flotte comme un parfum du «Parrain» ou encore de «The Game of Thrones» puisqu’il est clairement question de trahison, de jalousie, de sombres affaires d’argent, de guerre des clans et enfin de meurtre. Le film nous embarque donc à la fin des années 70 avec une maison Gucci qui est connue dans le monde entier, mais qui commence à vaciller. Rodolfo et son frère Aldo vieillissent et ne savent plus trop comment redresser la barre. Paolo, le fils d’Aldo, est un homme limité qui se rêve styliste et Maurizio, le fils de Rodolfo, veut devenir avocat, et se tient bien loin du business familial.

Tout bascule, lorsque ce dernier rencontre Patrizia Reggiani. Son avenir, et celui de toute la marque au double G, va prendre un tournant que personne ne pouvait imaginer. Entre folie des grandeurs et décadence, «House of Gucci» s’empare donc d’une histoire qui a largement défrayé la chronique dans les années 90 et, pour faire revivre ce drame sur grand écran, Ridley Scott a misé sur un casting étoilé. On retrouve donc l’excellente Lady Gaga, qui crève l’écran dans le rôle très excentrique de Patrizia Reggiani, une prestation qui devrait d’ailleurs la mener tout droit aux Oscars. Adam Driver campe le personnage de Maurizio Gucci et Camille Cottin, celui de Paola Franchi. Al Pacino et Jeremy Irons prêtent, respectivement, leurs traits aux frères Aldo et Rodolfo Gucci. Jared Leto, quant à lui, s’est littéralement métamorphosé pour jouer Paolo Gucci.

Enfin, Salma Hayek y joue le rôle de Giuseppina Auriemma, une sorte de médium devenue complice du meurtre de Maurizio. Des acteurs tous habités par leur rôle et qui contribuent largement à retracer cette saga sinueuse qu’est celle de la famille Gucci. La beauté de ce film ne réside pas tant dans la chute, puisque tout le monde sait qu’à l’origine du meurtre se trouve Patrizia Reggiani, mais dans le pourquoi et le comment que Ridley Scott mène d’une main de maitre et met merveilleusement en scène. Le spectateur plonge dans l’histoire qui montre, sous son plus mauvais jour, la construction de l’empire Gucci. Entre humour noir et drame, Scott nous embarque dans un film qui frise parfois la folie. Grace aux prises de vue, mais aussi à la musique et aux jeux des acteurs, le film déshabille ce milieu et passe au crible l’histoire de cette famille, originaire de Toscane, qui n’a pas fini de faire parler d’elle.

Eliane Lafarge / Les Inspirations ÉCO


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