Train à grande vitesse : Le chantier s’accélère
Plusieurs conventions ont été signées, jeudi dernier, pour l’accélération de ce chantier structurant.
Tout va pour le mieux pour le projet de réalisation du train à grande vitesse (TGV). Jeudi dernier, plusieurs conventions ont été signées pour l’accélération de ce chantier structurant. La première a été signée entre le ministère de l’Économie et des finances, l’Office national des chemins de fer (ONCF) et le Fonds arabe pour le développement économique et social (FADES). En vertu de cet accord, ce dernier s’engage à contribuer au financement du projet des gares Rabat-Ville et Rabat-Agdal, spécifiques au TGV avec une enveloppe supplémentaire d’1,6 MMDH et des conditions préférentielles, notamment un taux d’intérêt de 2,5% sur une période de 25 ans.
À cette occasion, le directeur général du conseil d’administration du FADES, Abdellatif Youssef Al Hamad, a précisé que «ce prêt constitue une nouvelle partie des aides apportées par le fonds au royaume concernant le projet de TGV», mettant l’accent sur l’intérêt que le FADES porte au financement de projets marocains à aspects socio-économiques. «Cette coopération va se renforcer davantage dans l’avenir pour toucher d’autres projets relevant de différents domaines», a-t-il estimé, notant que le montant total des financements de projets au Maroc s’élève à «1,5 milliard de dinar koweitien».
Pour rappel, en 2012, le FADES a participé au financement du projet de la ligne ferroviaire à grande vitesse (TGV) Tanger-Casablanca avec 864 MDH. Durant la période 2012-2015, les interventions de ce fonds au Maroc ont avoisiné les 8 MMDH, portant sur des secteurs vitaux de l’économie nationale, notamment les autoroutes, les ports, les barrages, l’eau potable et d’irrigation ainsi que le transport ferroviaire. À noter que le FADES, créé en 1971, a pour mission d’aider les pays arabes à développer leurs économies à travers des prêts, des aides techniques et un appui institutionnel. Dans le même temps, le ministère de l’Économie et des finances et l’ONCF avaient signé des conventions relatives à la participation de la Banque islamique de développement (BID) au financement du projet des gares Casablanca voyageurs, Kénitra et Tanger, spécifiques au TGV, pour un montant d’environ 980 MDH (101 millions de dollars).
