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LGV Marrakech-Agadir. LPEE décroche les travaux de reconnaissance

Les travaux de reconnaissance géologique, hydrogéologique et géotechnique, nécessaires aux études d’avant-projet sommaire (APS) de la liaison ferroviaire Agadir-Marrakech, ont été confiés à LPEE par l’Office national des chemins de fer. Le budget correspondant s’élève à 135,9 MDH. 

Après la révision de leur budget à la baisse, de 144 millions de dirhams (MDH) à quelque 136 MDH, les travaux de reconnaissance géologique, hydrogéologique et géotechnique nécessaires aux études d’avant-projet sommaire (APS) de la liaison ferroviaire Agadir-Marrakech ont été confiés par l’Office national des chemins de fer (ONCF), à travers sa Direction des achats, à la société LPEE.

Le budget correspondant s’élève à 135,9 MDH. Cette attribution fait partie de trois autres marchés, lancés récemment par l’ONCF. Elle intervient suite à un avis rectificatif faisant l’objet du report de cette prestation au 26 juillet 2023, alors que la commission avait achevé ses travaux, en milieu de semaine dernière.

En attendant d’attribuer les études de contrôle extérieur nécessaires à la liaison ferroviaire entre Marrakech et Agadir, l’ONCF a attribué le marché des études d’APS afférentes à la LGV Marrakech-Agadir à la société chinoise de conception ferroviaire « China railway design corporation ».

À noter que cette entreprise est affiliée à la société nationale « China state railway group ». En se référant au procès-verbal de l’opération d’attribution de ce marché (dont la prestation a été estimée à 120 MDH par l’ONCF) il y a lieu de préciser que l’entreprise chinoise a proposé l’offre la moins disante, soit 44 MDH en DH et 3,8 millions d’euros, contre 96 MDH et 1,8 millions d’euros pour son concurrent, le groupement CID/Novec/SETEC.

Contrôle extérieur : l’adjudicataire sera connu à partir de septembre

L’ONCF compte également attribuer, à partir du 20 septembre 2023, le marché des prestations du contrôle extérieur dont l’estimation des coûts s’élève à 64 MDH. En détail, 35 MDH sont prévus pour la tranche ferme liée aux études d’avant-projet sommaires. 16,9 MDH et 11,9 MDH concernent, respectivement, la 1re et la 2e tranche conditionnelle, afférentes aux études d’avant-projet détaillé et aux études d’exécution.

Par ailleurs, cette ligne LGV sera conçue pour un trafic mixte, à la fois pour les voyageurs (avec une vitesse de 320 km/heure) et le fret (100 km/heure à la mise en service). Pour l’ONCF, cette ligne doit être conçue de manière à ce que ses performances et son niveau de sécurité soient au moins équivalents à ceux offerts par la Ligne à grande vitesse Tanger-Kenitra, mise en service en 2018.

La LGV Marrakech-Agadir en quête de financement

Pour rappel, la réalisation de la ligne à grande vitesse Marrakech-Agadir est l’une des priorités du plan de développement de l’ONCF. Les études préliminaires pour la réalisation de ce mégaprojet, y compris l’étude topographique, ont été déjà lancées avec la sécurisation du tracé. Le projet nécessite un budget de 100 MMDH pour l’extension de la ligne jusqu’à Agadir alors que son développement dépend de l’effort collectif à consentir par les parties prenantes pour le financer.

Le ministère de tutelle et l’ONCF étudient actuellement les scénarios disponibles pour financer ce projet, y compris à travers un partenariat public-privé. Pour rappel, la réalisation de la LGV Marrakech-Agadir est un engagement pris par le Roi Mohammed VI, le 6 novembre 2019, à l’occasion du 44e anniversaire de la Marche verte. Cette voie ferrée, qui reliera le nord et le sud du Royaume sur plus de 230 km, s’inscrit dans la perspective d’une extension ultérieure au reste des provinces du Sud.

Yassine Saber / Les Inspirations ÉCO


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