Éco-Business

Le Français Indra débarque au Maroc

La société française Indra automobile recycling et le cabinet Deloitte ont été choisis par le Maroc pour l’étude et l’organisation de la filière de gestion de véhicules en fin de vie sur le territoire national suite à un appel d’offre lancé par le ministère de l’Environnement en juillet 2017.

Ne jetez plus vos vieilles voitures ou véhicules accidentés, ils auront peut-être de la valeur. La société française de recyclage automobile, Indra automobile recycling et le cabinet Deloitte, ont été choisis par le Maroc pour l’étude et l’organisation de la filière de gestion de véhicules en fin de vie sur le territoire national. En tant qu’«experts», les deux vainqueurs de l’appel d’offre lancé en juillet 2017 par le ministère de l’Environnement devront apporter un savoir faire 360° en termes de métiers, de compétences, de méthodologie et de structuration des marchés, en collaboration avec le gouvernement indique un communiqué de l’entreprise française. L’objectif affiché par les trois parties est de mettre en place dans le royaume une filière automobile «visible et lisible» tout en maîtrisant «les grands équilibres sociaux», informe-t-on. Par ce faire, le cabinet Deloitte et le spécialiste français du recyclage automobile devront bientôt s’attaquer à la première phase de leur mission qui consiste à établir un diagnostic de la situation marocaine sur l’ensemble des 12 régions concernant la situation des véhicules en fin de vie, que ce soit les 2 roues, utilitaires, poids-lourds, automobiles, tracteurs, engins de chantiers (excepté le transport ferroviaire), précise la même source.

Dans un contexte particulier
Après ce recensement qui va s’étaler sur cinq mois, Indra et Deloitte auront pour seconde mission d’établir en 3 mois un schéma directeur pour déterminer, en collaboration avec le gouvernement, l’organisation cible et «construire des plans d’action». Il faut signaler que ce projet de construction d’une filière légale s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de développement durable, lancée en 2015 à l’horizon 2020, laquelle inclut la mise en valeur des pièces de réemploi et le traitement des voitures accidentées ou en fin de vie. «Remporter cet appel d’offres au Maroc nous offre une possibilité formidable, celle d’accompagner un pays dans l’organisation de sa filière de recyclage automobile», a déclaré Loïc Bey-Rozet, directeur général d’Indra Automobile Recycling. En France, la société Indra basée à Villefontaine (Isère) et détenue à parité par Renault et Suez (50% chacun), se présente comme le leader de la filière. L’entreprise qui anime un réseau de 350 centres de véhicules hors d’usage (CVHU) revendique la déconstruction de plus de 350.000 voitures en 2017.


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