L’Asmex pointe du doigt la complexité des procédures
Lors d’une réunion en fin de semaine, l’Association marocaine des exportateurs a mis en exergue les obstacles d’ordre logistique et technologique. Elle veut participer en tant que membre à part entière aux travaux du Comité de pilotage de la stratégie Ajwaa.
L’Association marocaine des exportateurs (Asmex) prend le fret aérien à bras-le-corps. Lors d’une réunion organisée en fin de semaine à l’initiative de la Commission logistique, l’Asmex a expliqué que le développement du fret passe obligatoirement par la simplification des procédures aéroportuaires car toutes les bonnes volontés pour booster les exportations buttent contre cette composante, un facteur déterminant de la réussite de l’acte d’exporter. C’est la raison pour laquelle l’association n’a eu de cesse d’attirer l’attention des partenaires et des intervenants de la chaîne pour améliorer le passage des marchandises à la fois dans les ports et dans les aéroports et ainsi améliorer l’environnement de l’entreprise exportatrice car il ne faut pas oublier que des obstacles persistent et compliquent des opérations d’exportation qui normalement devraient profiter d’un soutien plus marqué. Quels sont alors ces facteurs qui retardent le développement du fret aérien ? L’Asmex les énumère en 5 aspects essentiels. Il s’agit d’abord du désagrément que représentent les déplacements fréquents des opérateurs économiques ou des transitaires dans les bureaux de contrôle en raison de leur absence au sein de la plateforme fret au niveau de l’aéroport.
S’ajoutent à cela la limitation du travail au sein de la zone fret aux horaires administratifs bien que plusieurs vols décollent ou arrivent 24h/24. On cite également les problèmes dans la gestion et la planification des visites des organismes chargés du contrôle en raison de la non utilisation d’une plateforme électronique. L’absence d’équipements permettant le traitement des différents types de camions au sein de la plateforme fret et enfin l’absence d’un bureau de proximité pour les transitaires au sein de la zone fret. Il est à remarquer que ces écueils de par leur nature n’ont pas lieu d’être à une époque où les nouvelles technologies ainsi qu’une logistique appropriée représentent le béaba d’une promotion basique des exportations. En tout cas, des projets de simplification sont aujourd’hui dans le pipe grâce à la stratégie Ajwaa pilotée par la Direction générale de l’Aviation civile. L’on apprend aussi que la RAM mettra en service un nouvel avion à compter du 18 avril prochain. Il permettra de relier avec une fréquence quotidienne Bruxelles et Frankfurt et avec une fréquence hebdomadaire plusieurs capitales africaines. L’Asmex veut également participer, en tant que membre à part entière, aux travaux du comité de pilotage de la stratégie Ajwaa.
