Investissement : la CGEM et le CESE s’associent
L’accord entre le CESE et la CGEM vise à associer le secteur privé dans la formulation de recommandations pragmatiques. L’objectif est d’accélérer la dynamique d’investissement et de saisir les opportunités émergentes à l’horizon 2030.
Dans une démarche soulignant l’importance de la collaboration entre les différentes institutions pour le progrès socio-économique, Ahmed Reda Chami, président du Conseil économique social et environnemental (CESE), et Chakib Alj, président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), ont signé une convention de partenariat qui promet d’ouvrir de nouvelles opportunités pour le développement du Maroc.
Cet accord marque une étape significative dans la volonté et l’engagement mutuel du CESE et de la CGEM. L’objectif est clair : échanger des expertises tout en favorisant la promotion de la réflexion commune et du dialogue sur des enjeux cruciaux qui façonnent le développement socio-économique du pays.
Parmi ces enjeux, on retrouve la durabilité, l’intégration de l’informel, la législation du travail, le développement du capital humain, la digitalisation, et le développement des territoires. Un point d’honneur est également mis sur la promotion de la participation économique des femmes, un pilier essentiel pour l’avancement socio-économique. Le timing de ce partenariat ne pourrait être plus opportun. Le Maroc se trouve, en effet, à un carrefour, un moment où la mobilisation de toutes ses forces vives est essentielle pour catalyser une croissance économique robuste et durable, tout en favorisant la création d’emplois de qualité. L’accord entre le CESE et la CGEM vise à englober l’avis du secteur privé dans la formulation de recommandations pragmatiques.
L’objectif est d’accélérer la dynamique d’investissement et de saisir les opportunités émergentes à l’horizon 2030. Dans le cadre de cette collaboration, une série d’initiatives est prévue. Elle comprend le partage de publications, l’organisation de rencontres thématiques et d’espaces de dialogue à travers le pays, ainsi que la conduite de travaux de réflexion communs. Ces actions témoignent de la volonté des deux parties de s’engager activement dans un partenariat dynamique et productif.
La cérémonie de signature a également été l’occasion d’aborder des questions spécifiques, telles que celle de l’économie circulaire des équipements électriques et électroniques. Un atelier citoyen a réuni des contributeurs des deux institutions pour discuter de la transformation des déchets en ressources, un sujet d’auto-saisine du CESE qui fera l’objet d’un avis du Conseil.
Sanae Raqui / Les Inspirations ÉCO