Éco-Business

Ghislaine Benlamlih: « Nous voulons bâtir une image forte de Dislog Group »

Entretien avec Ghislaine Benlamlih, Vice-présidente exécutive et directrice générale de Dislog Group.

Quelles sont les orientations de la nouvelle étape de développement pour le groupe ?
Les orientations du groupe sont très claires. Elles font partie d’une stratégie et d’une vision annoncées en juin dernier déjà par le président du groupe, Moncef Belkhayat. Elle s’articule en premier lieu autour d’une réorientation industrielle dont le but principal est l’amélioration des marges d’exploitation consolidées du groupe. La deuxième orientation réside dans le développement du e-commerce. L’objectif est de réussir le virage technologique que va connaître le métier de la distribution. Tôt ou tard, nous allons devoir prendre ce virage important pour notre croissance. Le troisième axe de notre stratégie réside dans l’internationalisation de nos activités industrielles. Il faut savoir que nous avons acheté la propriété intellectuelle de la marque «Ace» sur plusieurs pays d’Afrique et d’Asie du Sud. Nous ambitionnons de développer et fabriquer la marque dans ces régions en collaboration avec des partenaires locaux.

Comment allez-vous accompagner le déploiement de cette stratégie ?
En analysant le nouvel organigramme du groupe, vous observez que sa structure assure une autonomie totale des différents pôles. Le rôle de la holding, dont j’assure la vice-présidence, est de faire le reporting ainsi que l’accompagnement des différents pôles sur des sujets de développement en relation avec les partenaires du groupe. Le plus important pour moi est donc de bâtir une image forte du groupe et des relations solides avec nos différents partenaires, aussi bien au niveau national qu’international.

Quels enjeux impose la conjoncture actuelle aux activités du groupe Dislog ?
Cette crise est inédite pour tous les opérateurs, mais aussi pour les citoyens. Il faut noter que notre groupe a entamé une série d’investissements dans le cadre de sa vision 2025 avant cette crise. L’acquisition de Fater a été actée, l’usine de biscuiterie d’Edita sera opérationnelle dans quelques mois, et d’autres projets sont en cours. Aujourd’hui, nous n’avons pas d’autre choix que de continuer sur cette lancée, avec à la clé la création de centaines d’emplois. Nous n’avons donc pas revu nos ambitions de croissance: nous avançons dans la bonne voie pour atteindre nos objectifs et dépasser cette crise.

Sanae Raqui
Les Inspirations ÉCO


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