Éco-Business

Financement des ressources naturelles : l’exemple de BANK OF AFRICA en Afrique

Présente dans 21 pays du continent, BANK OF AFRICA accompagne les industriels miniers à travers un financement important des investissements dans ce secteur clé de l’économie continentale 

Financer le secteur des ressources naturelles, mais surtout, contribuer à leur valorisation. Tel est l’objectif affiché par les plus grandes institutions financières à travers le monde lorsque l’on parle de l’exploration et de l’exploitation industrielle des ressources naturelles en Afrique. Sur le continent justement, les packages de financements ne manquent pas.

Qu’il s’agisse de contrats bilatéraux entre Etats, de Partenariats publics privés (PPP), mais aussi de financements bancaires, les approches consistent à assurer une rentabilité de ce secteur, aussi bien pour les investisseurs que pour les Etats. En dehors de la Banque Africaine de développement (BAD) et des institutions financières mondiales, de nombreux établissements internationaux s’intéressent au financement de ces secteurs qui tirent la croissance africaine. Les grands groupes bancaires africains également ne sont pas en reste. C’est le cas des établissements marocains, notamment de BANK OF AFRICA.

Contribution durable

« Présente dans 21 pays du continent, BANK OF AFRICA accompagne les industriels miniers à travers un financement important des investissements dans ce secteur clé de l’économie continentale », indique la banque marocaine. En plus de contribuer activement au financement de l’économie et des infrastructures, BANK OF AFRICA soutient le secteur minier, ainsi que les autres secteurs extractifs à travers le continent.

Pour le Groupe, c’est une manière de favoriser le développement durable des économies africaines, à l’heure où  figure parmi les groupes bancaires panafricains les plus répandus sur le continent et qui tirent le secteur bancaire vers le haut. En parlant de développement durable, il faut rappeler que BANK OF AFRICA ne se contente pas uniquement du secteur minier et des énergies fossiles.

Les énergies propres sont en effet l’une de ses priorités. D’ailleurs, c’est dans ce cadre que d’importants programmes ont été lancés.

Programmes

C’est le cas du « Programme Morseff-Cap Energie ». A en croire les informations fournies par la banque, ce programme consiste en  « une ligne de crédit dédiée aux entreprises privées et qui finance l’acquisition d’équipements et/ou la réalisation de projets d’investissements permettant soit de réduire la consommation énergétique par rapport au statu quo (« business as usual ») soit d’avoir recours à l’énergie renouvelable ».

Il s’agit en effet d’un financement clé en main comprenant crédit ou bail, assistance technique gratuite et subvention d’investissement, couvrant plusieurs secteurs, notamment industriels et dans le tertiaire, sans parler des transports.

Eau et assistance technique

Au-delà de ce programme, la banque a également mis en place un financement de l’adaptation (ligne eau) et de l’adaptation (ligne verte). Au Maroc par exemple, il s’agit d’une ligne eau dédiée de 20 millions d’euros, avec assistance technique, pour l’accompagnement du financement du « traitement des eaux usées industrielles ». Ce programme est mené en partenariat avec des bailleurs de fonds internationaux.

Il y a également la mise en place d’une ligne de financement novatrice de 20 millions d’euros avec des bailleurs de fonds internationaux, pour accompagner le financement de l’économie circulaire « solid waste management » au Maroc. Ces exemples marocains sont à coup sûr duplicables à travers le continent. D’ailleurs en fonction des pays, le groupe déploie des réponses adaptées aux demandes et aux attentes des acteurs économiques.

CHIFFRES CLES

  • 60 : L’Afrique possède à elle seule plus de 60 types de minerais différents
  • 1/3 : L’Afrique totalise 1/3 des réserves minérales mondiales, notamment les ressources indispensables au développement technologique (terres rares).
  • 90 % des réserves de platinoïdes ;
  • 80 % de coltan
  • 60 % de cobalt
  • 70 % du tantale
  • 46 % des réserves de diamant
  • 40 % des réserves aurifères
  • 10 % des réserves pétrolières


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