« Bank Al Yousr » tient son deuxième colloque sur la finance participative
La banque participative, affiliée au Groupe Banque populaire, « Bank Al Yousr » a tenu lundi un colloque sous le thème « Le rôle de la finance participative dans le développement économique ». Ce colloque est le deuxième en son genre après celui de 2017, organisé immédiatement après le lancement des banques participatives au Maroc.
Ce colloque rassemble plusieurs experts de haut niveau des secteurs public et privé nationaux et internationaux ayant une réputation locale et mondiale dans le domaine de la finance participative, ainsi que des universitaires et des chercheurs.
Dans cette deuxième édition, le colloque vise à mettre en exergue l’expérience marocaine dans la finance participative, 18 mois après son lancement, fournir une première évaluation de cette expérience et livrer des propositions objectives, réalistes et prospectives visant à résoudre les problématiques liées à ce financement, dans le but d’un développement constructif de ce nouveau modèle.
Le colloque vise également à clarifier la contribution de la finance participative dans la satisfaction des besoins des entreprises dans le financement de leurs services et l’examen de leurs produits actuels et ceux en développement.
Le colloque comprend un programme d’une journée entière. Inauguré par deux conférences de deux théologiens de premier plan qui ont eu un impact considérable dans le domaine des fatwas sur la finance participative dans le monde : Abou Tayin Assariri et Abdessatar Abou Ghuda.
Dans un contexte où le citoyen marocain recherche les assurances nécessaires pour que ses transactions financières ne s’opposent pas à ses convictions religieuses, le colloque vise à apporter des réponses claires et convaincantes aux nombreuses questions fondamentales qui se posent sur la finance participative, pour plus de compréhension et de communication ainsi que pour une plus grande interaction avec le secteur financier participatif afin de répondre aux besoins des clients et contribuer à l’économie nationale.
Ceci s’ajoute aux séances plénières consacrées à l’analyse et l’évaluation financière des premiers mois de finance participative au Maroc, besoins en financement et en service des entreprises marocaines, et tout ce que les institutions financières participatives peuvent fournir dans ce contexte.