Assises de l’Industrie : L’édition 2016 confirmée
C’est confirmé. L’édition 2016 des Assises de l’industrie aura bien lieu et se tiendra à la mi-avril. Cela dit, ce sont là les seules informations livrées à ce jour par le pôle communication rattaché au ministère de l’Industrie, du commerce, de l’investissement et de l’économie numérique, contacté par Les Inspirations Éco.
Le thème n’ayant pas encore été annoncé, il est légitime d’avancer que l’édition en préparation s’inscrira dans la continuité des grandes lignes stratégiques décidées lors des précédentes assises ainsi que celle des chantiers lancés depuis avril 2014 (le Plan d’accélération industrielle (PAI)), la grille de lecture sectorielle étant restée inchangée.
Et c’est le temps nécessaire à la réalisation de ces chantiers qui explique, selon le ministère de tutelle, la périodicité irrégulière et par là même l’absence d’une édition 2015. Et au regard de l’appréciation faite des résultats obtenus, l’on peut aisément affirmer que le gouvernement ne s’y est pas trompé : l’organisation en écosystèmes fonctionne. La formule est structurée autour de la conclusion de contrats de performance avec les entreprises fixant des objectifs précis en termes, notamment, de création d’emplois, de valeur ajoutée et de capacités d’exportation.
Le PAI, lancé par Moulay Hafid Elalamy, ministre de l’Industrie, justifie aujourd’hui de près de 250.000 emplois nouvellement créés en 2015, après que le secteur secondaire national a perdu en moyenne 100.000 emplois par an. L’objectif fixé par le ministère de tutelle est d’en créer plus d’un million d’ici 2020 et il se donne les moyens de ses ambitions puisque l’attractivité du royaume pour les investissements directs étrangers (IDE) a été décuplée des suites d’une campagne promotionnelle agressive et efficace, qui a permis à des secteurs comme l’automobile et l’aéronautique de monter en gamme.
L’édition 2016 des Assises de l’industrie servira ainsi à faire le point sur les retombées du PAI et à identifier les éléments perfectibles ainsi que les stratégies qui leurs sont adressées pour que les objectifs définis soient concrétisés. Aussi, le gouvernement et le secteur privé national profiteront de cette occasion pour mettre sur la table des débats les principales divergences qui estropient la bonne marche de la revitalisation du secteur.