Apebi. Les raisons du report de l’assemblée générale élective
La Fédération des technologies de l’information, des télécommunications et de l’offshoring (Apebi) a annoncé le report de son assemblée générale élective, estimant que les conditions de sa tenue n’étaient pas réunies. Son organisation devrait intervenir avant le 31 mars prochain.
Prévue initialement le 3 février 2022, l’assemblée générale élective (AGE) de l’Apebi n’aura pas lieu. Elle a été reportée à une date ultérieure, qui n’ira pas au-delà du 31 mars 2022.
C’est ce que confirme la fédération dans un communiqué diffusé récemment, suite à une réunion, le 26 janvier dernier, de ses instances de gouvernance (bureau et conseil d’administration) et du conseil des sages (constitué des anciens présidents de la fédération).
Il a été rappelé, dans ce sens, que la décision de tenir son AGE le 3 février 2022 avait été adoptée par son conseil d’administration du 16 décembre 2021.
«Cependant, à la lumière des derniers développements, il a été estimé que les conditions pour la tenue d’une assemblée générale ordinaire élective, apaisée et sereine, qui renforce la crédibilité et l’unité de l’association, ne sont pas réunies», est-il-précisé, dans ce sens.
La fédération explique, par ailleurs, que la décision de report ouvrira une nouvelle procédure électorale avec, notamment, la possibilité de déclaration de nouvelles candidatures pour les postes de président et de vice-président, ainsi que pour ceux des autres mandats électifs.
«Cette période électorale offrira à tous les membres l’occasion de prendre connaissance, de manière sereine, des réalisations du mandat, ainsi que des programmes des futurs candidats», détaille-t-on auprès de l’Apebi.
Justement, la réunion du 26 janvier a traité de la situation créée par la publication de divers articles de presse, impliquant l’Apebi et ses dirigeants, et défini les actions à entreprendre à ce sujet.
La fédération a tenu à rappeler que «la crédibilité de l’Apebi est un atout majeur dans la relation de l’association avec ses membres, ses partenaires privés, publics et associatifs, ainsi qu’avec les pouvoirs publics.
Cette crédibilité a été patiemment construite, action par action, depuis plus de trente ans, par les différentes instances qui ont dirigé l’Apebi». Elle condamne, dans ce cadre, «les attaques et les injures à l’encontre des personnes, et ce quelles qu’en soient l’origine et la cible.
Elle condamne, ainsi, les propos diffamatoires dont ont fait récemment l’objet son président et son vice-président», et annonce, dans la foulée, que ses instances ont été informées par le vice-président qu’il a chargé son avocat, à titre personnel, de prendre les mesures nécessaires à entreprendre suite aux attaques en question.
Morroco tech, les éclaircissements de la fédération
Concernant MoroccoTech, l’Apebi rappelle que depuis sa fondation, l’association a toujours collaboré avec les pouvoirs publics pour le développement du secteur des technologies de l’information et de la communication.
Elle affirme, par la même occasion, qu’elle «a initié, soutenu, enrichi et promu de nombreuses initiatives, programmes et contrats en partenariat avec le gouvernement. MorroccoTech s’inscrit dans cette lignée».
De ce fait, et conformément à sa mission, l’Apebi assure poursuivre son implication et son soutien à cette initiative afin de renforcer son contenu et en accélérer l’exécution du plan d’action. L’objectif étant la réussite de la transition numérique de notre pays et le développement de notre secteur.
La fédération note que la marque MoroccoTech a bien été transférée au ministère de la Transition numérique et de la réforme de l’administration, auprès de l’OMPIC, et que le portail de MoroccoTech est en chantier. «Il n’est pas à confondre avec la «landing page» dédiée à l’événement de lancement», conclut la fédération.
Sanae Raqui / Les Inspirations ÉCO