La prison locale de Mohammedia dément les allégations de mauvais traitements sur un ex détenu
L’administration de la prison locale de Mohammedia a démenti, mardi, le contenu d’un enregistrement vidéo dans lequel l’ex-détenu (T.M) prétend avoir subi une torture psychologique de la part de la direction de l’établissement, affirmant qu’il n’a jamais fait l’objet de traitement contraire à la loi.
Dans une mise au point en réaction à cet enregistrement, publié sur YouTube sous le titre « Grave: déclaration du détenu T.M sur les prisons marocaines et la torture », l’administration de l’établissement pénitentiaire précise que cette vidéo est « dénuée de tout fondement », affirmant que l’ancien prisonnier (libéré le 27 novembre dernier) « n’a subi aucune forme de torture pendant son incarcération, ni n’a fait l’objet de traitement contraire à la loi ou de torture », et soulignant qu’il a « bénéficié, à l’instar des autres détenus, de tous les droits garantis par la loi ».
« Le détenu en question a refusé, le 26 octobre 2019, d’entrer dans sa cellule, a semé le chaos et incité les autres détenus », relève la même source, ajoutant qu’il a été, par conséquent, soumis à la commission de discipline, qui a engagé, à son encontre, la mesure disciplinaire nécessaire conformément à la loi.
En date du 2 octobre 2019, poursuit la mise au point, le détenu en question a avisé l’administration qu’il entamait une grève de la faim en relation avec l’affaire pour laquelle il était détenu, avant de renouveler son avis le 28 du même mois et ce, afin de faire pression sur l’administration de l’établissement pénitentiaire en vue de bénéficier d’une cellule individuelle. Or, l’administration de la prison n’est pas en mesure d’octroyer une cellule individuelle à chaque détenu à cause de la surpopulation de l’établissement. Le détenu concerné « était indiscipliné, et provoquait le chaos et les problèmes dans toutes les prisons où il a été incarcéré, comme établi lors de ses précédentes détentions, en dépit des efforts déployés pour le dissuader de tels actes », conclut la même source.