Exposition. La douce schizophrénie d’Aaliwica

L’artiste Amin Aaliwica expose ses œuvres au complexe Sidi Belyout dès le 5 février pendant deux semaines. «Skisofrenia» rassemble plus de 200 œuvres. Détails.
Près de 200 œuvres seront exposées au complexe Sidi Belyout pendant deux semaines. Des tableaux mêlant la peinture sur soie, l’acrylique sur toile et les techniques mixtes sur bois, abordés avec différentes énergies : force, faiblesse, assurance, manque de confiance, neutralité, arrogance, modestie, spiritualité et légèreté, le tout avec un thème commun : la schizophrénie. «Skisofrenia» est le titre de l’exposition d’Amine Aaliwica. L’artiste a voulu traiter ce mal universel dont souffre l’homme : la société de consommation crée des modèles en contradiction avec ce qu’on est comme homme.
Dans une quête permanente alliant l’histoire à son patrimoine culturel, l’artiste expose de magnifiques œuvres mêlant des paysages peints à son écriture en tant qu’élément graphique. Ses dernières expositions représentaient des prières. Aujourd’hui, il peint une transe. Tout ce qu’il touche semble se transformer en art. Il travaille selon des thèmes et chaque thème est abordé selon un moyen d’expression : Musique, peinture, théâtre, vidéo, expression corporelle ou poésie. Artiste-peintre multidisciplinaire et autodidacte, Amin Aaliwica, peint depuis l’âge de 17 ans. L’artiste de 47 ans allie le dessin et le bâtiment tout en restant à l’affût des différents moyens d’expression. Ses œuvres sont l’illustration créative d’un intime enchevêtrement entre les formes, les corps, les idées et les cultures. Son art s’intègre à la fois à la mode comme au cinéma. Plusieurs créations, costumes de guerre de films, fonds de scènes de festivals ont pu voir le jour grâce à l’inspiration puisée dans l’amour démesuré de l’âme artistique de Aaliwica.