Culture

Hubert Seillan sur les traces de Gdim Izik

«Le Politique contre le droit» publié chez La Croisée des chemins est un livre dans lequel Hubert Seillan revient sur le célèbre procès de Gdim Izik. Détails.

Véritable roman-reportage, «La politique contre le droit» nous plonge dans les coulisses d’un procès. Dans ce livre, Hubert Seillan relate ce qui l’a amené à cette conclusion: «Le procès de Gdim Izik a été exemplaire et s’est déroulé dans de très bonnes conditions». Il ajoute que «le droit marocain a été bousillé, tiraillé, et l’intention était de lui porter atteinte au nom du politique». Par son titre et son sous-titre, ce livre pourrait être un roman.

«Que faut-il pour écrire un roman ? Pour le moins un territoire, une intrigue, des enjeux et des personnages. Ces ingrédients sont présents dans ce livre. Celui-ci ne respecte toutefois pas les règles admises pour le roman. Il pourrait alors être un essai de science politique et juridique. Que faut-il pour écrire un essai ? Une réflexion plutôt subjective sur un thème particulier. Or, c’est plutôt d’analyse qu’il s’agit, des droits de l’Homme et de droit pénal dans le Maroc contemporain.

Pour autant, il ne peut être qualifié d’étude universitaire car, s’adressant à un large public, il a été écrit dans une perspective plus littéraire que technique», confie l’auteur. Qu’est-il alors ? À cette question, Hubert Seillan répond sans hésiter: un reportage. En effet, c’est là la meilleure approche du livre. Ses développements ne sont pas seulement le fruit de recherches historiques, mais d’observations et d’enquêtes sur le terrain. Ses remarques sur les droits de l’Homme ne sont pas seulement celles d’un juriste mais aussi celles d’un reporter, comme l’indique sa visite de la prison où sont détenus les prévenus du procès de Gdim Izik.

Observateur international au titre des droits de l’Homme, il rapporte des impressions d’audience pleines de vérité. Hubert Seillan, qui connaît le Maroc depuis une trentaine d’années, a suivi l’évolution et le développement tous azimuts des provinces du Sud. L’ouvrage s’arrête sur le Sahara, notamment ses liens millénaires avec les monarques successifs du Maroc. «Mon livre touche au Sahara que j’ai visité et observé, et j’ai conclu que le Sahara ne peut être que marocain», affirme l’auteur. La préface et la postface ont été signées Claude Jorda et Bruno Cotte, anciens présidents à la Cour pénale internationale, qui apportent leur analyse expérimentée et leur regard avisé.



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