La diplomatie marocaine fait barrage à un texte hostile au Maroc
L’action diplomatique a été particulièrement attentive à un amendement qu’un eurodéputé, aux velléités séparatistes, voulait sournoisement glisser dans un paragraphe traitant de l’aide européenne. L’attention des députés européens a dès lors été attirée sur cette action malveillante aux desseins inavoués.
Au-delà du fait que le Maroc compte «beaucoup d’amis au Parlement européen», comme l’avait amèrement acquiescé une eurodéputée déçue de ne pas pouvoir organiser dernièrement une rencontre de propagande anti-marocaine, le rejet de cet amendement s’explique surtout par la prise de conscience croissante des députés européens des manœuvres ourdies par les ennemis de l’intégrité territoriale et du lobbying mensonger qu’exerce l’Algérie pour nuire aux intérêts du royaume.
La vaine tentative de cet eurodéputé a buté contre le niet catégorique des membres de la Commission des affaires étrangères du Parlement européen de s’immiscer dans un processus qui relève de la compétence exclusive des Nations Unies.
Dans sa proposition d’amendement, truffée de positions politiques scandaleusement propolisariennes, l’eurodéputé réclamait des fonds européens pour une soi-disant «société civile sahraouie», faisant ainsi l’impasse sur le détournement de l’aide de l’Union européenne par le polisario qui avait été dévoilé en 2015 par l’Office européen de lutte antifraude (OLAF) et dénoncé par de nombreux organismes internationaux.
À la faveur d’une minutieuse enquête, l’OLAF avait en effet démontré, preuves à l’appui, comment les détournements étaient orchestrés dès l’arrivée de l’aide humanitaire au port algérien d’Oran. De là, cette rapine est organisée par des dirigeants du polisario qui maillent le trajet par d’influentes protections algériennes vers des marchés en Algérie, en Mauritanie et au Mali.