Déchets importés.. Ce que dit le rapport de la Commission d’enquête
Après plusieurs mois de travail, la Commission d’enquête parlementaire a présenté son rapport à la Chambre des conseillers.
Sur la base de ses conclusions en relevant des points de convergence et de divergence entre les déclarations des témoins auditionnés et les documents analysés, la commission parlementaire a appelé à la nécessité de coordonner le gouvernement avec le secteur de l’environnement dans toutes les opérations de l’exportation et l’importation des déchets non-dangereux.
Les députés ont également appelé le gouvernement à prendre «une décision urgente et claire concernant la cargaison de déchets italiens bloquée dans la zone de stockage à Bouskoura».
Ainsi, la commission a souligné la nécessité de doter le Laboratoire national d’études et de suivi de la pollution, des ressources humaines compétentes dans le domaine de l’environnement, et lui fournir les moyens logistiques pour mener à bien ses tâches.
En outre, les recommandations contenues dans le rapport demandaient également que la police environnementale dispose des ressources humaines, des capacités logistiques et du soutien nécessaire à même de lui permettre l’exécution de ses missions avec l’efficacité requise.
La commission a aussi insisté sur la nécessité d’organiser le secteur informel dans le domaine de la valorisation des déchets (tri et valorisation des déchets ménagers, des roues, des huiles brûlées, batteries…), à travers un cadre juridique régissant cette vaste catégorie sociale.
Dans ses travaux, la commission a adopté le documentaire, comprenant les textes légaux et les rapports de suivi préparés par des laboratoires accrédités, ainsi que des présentations d’experts.