La première demande de mise en liberté de Tariq Ramadan rejetée
La demande de remise en liberté de l’islamologue suisse Tariq Ramadan, inculpé et incarcéré pour viols en France, a été rejetée vendredi, a annoncé son avocat Emmanuel Marsigny, cité mardi par les médias.
« Nous avons été notifié aujourd’hui et j’ai immédiatement interjeté appel », a expliqué l’avocat, dénonçant une décision « invraisemblable » du juge des libertés et de la détention (JLD).
L’intellectuel de 55 ans, atteint d’une sclérose en plaques, est incarcéré depuis sa mise en examen le 2 février à Paris pour viol et viol sur personne vulnérable.
L’enquête a été déclenchée en octobre par les plaintes de deux femmes, rejointes en mars par une troisième. Une quatrième femme a déposé plainte pour viol à Genève.
À rappeler qu’une expertise médicale avait révélé en avril dernier que le traitement médical auquel est soumis Tariq Ramadan « n’est pas incompatible » avec sa détention provisoire.
En février dernier, la justice française avait déjà décidé de maintenir en détention Ramadan après qu’une première expertise médicale a conclu que son état de santé n’était pas incompatible avec sa détention.
Dès son arrivée à la prison Fleury-Mérogis (région parisienne), Ramadan s’était plaint de crampes, de fourmillements et picotements, d’après une source proche du dossier.