Des partis politiques dénoncent les récentes provocations du Polisario
Des partis politiques ont dénoncé les récentes provocations du Polisario dans la zone tampon, appelant le gouvernement à les contrecarrer avec la fermeté et la rigueur nécessaires.
Ces formations politiques ont affirmé que le Maroc n’autorisera aucune modification de données existantes sur le terrain dans cette zone tampon, soulignant la mobilisation nationale face à ces manœuvres.
Lors de la réunion du Secrétariat général du Parti Justice et Développement (PJD), lundi à Rabat, Saad-Eddine El Othmani a rappelé que « le Maroc a laissé cette zone de son plein gré afin d’apaiser les tensions qui agitent la région, et pour qu’il n’y ait aucun prétexte de violation de l’accord de cessez-le-feu que le Royaume a accepté à cette époque ».
De son côté, le parti de l’Istiqlal (PI) a appelé le secrétaire général des Nations Unies (ONU) et le Conseil de la sécurité à assumer l’entière responsabilité de ce qui se passe dans ces régions et à forcer le « Polisario » à se retirer immédiatement de ces zones, affirmant que « le Royaume ne pourra en aucun cas rester les bras croisés face à ces actes hostiles ».
Pour sa part, le parti de l’Union constitutionnelle (UC) a condamné fermement les violations des conventions onusiennes, mettant en garde contre les conséquences graves de ces actes sur la paix et la stabilité dans la région, appelant à une mobilisation nationale globale en vue de faire face aux manœuvres des ennemis de l’intégrité territoriale du Royaume.
Le parti de la Renaissance et de la vertu a, quant à lui, plaidé en faveur de « l’application dans l’immédiat du projet d’autonomie », proposant l’organisation d’une conférence nationale à laquelle participeront les fils des provinces du sud, les élus, les acteurs politiques et civils et les représentants des tribus sahraouis, dans le cadre de la mise en œuvre du projet de régionalisation avancée.