2017, première année sans production d’électricité par les centrales au charbon en Belgique
L’année 2017 a été la première année en Belgique sans production d’électricité par les centrales au charbon, selon un rapport de la Commission belge de régulation de l’électricité et du gaz (CREG), publié vendredi.
Dans ce rapport sur les évolutions marquantes des marchés de l’électricité et du gaz naturel, l’organisme fédéral pour la régulation des marchés de l’électricité et du gaz naturel en Belgique rappelle que la dernière centrale au charbon du pays, située à Langerlo, près de la ville néerlandophone belge Genk, a cessé de fonctionner en 2016.
«La Belgique a une intensité carbone plus faible que la moyenne européenne, alors que les pays voisins (Pays-Bas, Allemagne et Royaume-Uni) ont une intensité carbone supérieure à la moyenne européenne et au moins deux fois supérieure à celle de la Belgique», estime le rapport.
Il attribue ce faible niveau d’intensité carbone (diminution de moitié depuis 1990) notamment à la baisse de la part de charbon mais aussi à la hausse de la part d’énergie solaire et éolienne dans le mix énergétique de la production d’électricité.
Selon le CREG, la consommation électrique belge totale étaient estimée à 77,3 TWh en 2017 alors que les centrales nucléaires ont produit 40,2 TWh (en légère diminution d’1,2 TWh par rapport à 2016), soit 52% de la consommation. En 2012, 5,1 TWh d’électricité avaient encore été produits par des centrales à charbon en Belgique.
La question du charbon, qui représente environ 40% des émissions mondiales de CO2, est centrale dans la lutte contre le réchauffement climatique.