Les meilleures sorties de la semaine
Découvrez tous les films qui sortent la semaine du mercredi 24 au 31 janvier 2018.
Pentagon Papers
Première directrice de la publication d’un grand journal américain -le Washington Post- Katharine Graham s’associe à son rédacteur en chef Ben Bradlee pour dévoiler un scandale d’État monumental et combler son retard par rapport au New York Times qui mène ses propres investigations. Ces révélations concernent les manœuvres de quatre présidents américains, sur une trentaine d’années, destinées à étouffer des affaires très sensibles… Au péril de leur carrière et de leur liberté, Katharine et Ben vont devoir surmonter tout ce qui les sépare pour révéler au grand jour des secrets longtemps enfouis… En 1971, le Washington Post a rendu publics des extraits du document classé secret défense «United States-Vietnam Relations, 1945-1967: A Study Prepared by the Department of Defense». Émanant du département de la Défense, comptant pas moins de 7.000 pages, celui-ci détaillait l’implication politique et militaire américaine dans la guerre du Vietnam. Sa publication a éclaboussé la classe politique US de l’époque. Pentagon Papers («Papiers du Pentagone») désigne ce document dans le langage populaire. Avec Pentagon Papers, Steven Spielberg retrouve Tom Hanks, son acteur fétiche, après Il faut sauver le soldat Ryan (1998), Arrête-moi si tu peux (2002), Le Terminal (2004) et Le Pont des espions (2015).
The Greatest Showman
The Greatest Showman célèbre la naissance du show-business et l’émerveillement que l’on éprouve lorsque les rêves deviennent réalité. Inspirée par l’ambition et l’imagination de P.T Barnum, voici l’histoire d’un visionnaire parti de rien qui a créé un spectacle devenu un phénomène planétaire. Né à Bethel dans le Connecticut en 1810, le vrai P.T. Barnum peut être considéré comme le créateur du divertissement de masse et de l’ultra-célébrité. Doté d’un talent naturel pour le commerce, la communication et la publicité, il vendait déjà des billets de loterie à l’âge de 12 ans. Après s’être essayé à divers métiers, P.T. Barnum s’est tourné vers ce qu’il appelait le «show-business». Une fois installé à New York, il ouvre le Barnum’s American Museum de Broadway, où l’on pouvait admirer des dioramas, des instruments scientifiques, des objets étranges, une ménagerie d’animaux exotiques, un aquarium marin, des représentations théâtrales et des «attractions vivantes». Mais l’endroit est ravagé par un incendie. Il met alors sur pied The Greatest Show on Earth, un spectacle sous chapiteau qui deviendra plus tard le cirque Barnum. Entrepreneur prospère, il était également sujet à controverse puisqu’il se surnommait lui-même «le Prince des charlatans». On lui a attribué -à tort semble-t-il- la phrase «à chaque minute, un naïf vient au monde». À sa mort en 1891, le Washington Post l’a décrit comme «l’Américain le plus célèbre qui ait jamais vécu».
The Passenger
Comme tous les jours après son travail, Michael MacCauley (Liam Neeson) prend le train de banlieue qui le ramène chez lui. Mais aujourd’hui, son trajet quotidien va prendre une toute autre tournure. Après avoir reçu l’appel d’un mystérieux inconnu, il est forcé d’identifier un passager caché dans le train, avant le dernier arrêt. Alors qu’il se bat contre la montre pour résoudre cette énigme, il se retrouve pris dans un terrible engrenage. Une conspiration qui devient une question de vie ou de mort, pour lui ainsi que pour tous les autres passagers! Avec The Passenger, Liam Neeson retrouve le metteur en scène Jaume Collet-Serra pour la quatrième fois après Sans identité (2011), Non-Stop (2014) et Night Run (2015). Leur collaboration a surtout été lucrative sur Sans identité (136 millions de dollars de recettes pour un budget de 30 millions) et Non-Stop (222 millions de recettes pour un budget de 50 millions). Night Run avait réalisé le score plutôt décevant de 67 millions de dollars de recettes (pour un budget de 50 millions). Jaume Collet-Serra voulait que le point de vue narratif de The Passenger soit différent des autres films d’action qu’il a tournés en compagnie de Liam Neeson. Ainsi, le personnage que joue ici l’acteur est «un combattant du quotidien» qui se lève tous les matins pour sauver sa famille, auquel le public peut s’identifier.
La Douleur
Juin 1944, la France est toujours sous l’Occupation allemande. L’écrivain Robert Antelme, figure majeure de la Résistance, est arrêté et déporté. Sa jeune épouse Marguerite, écrivain et résistante, est tiraillée par l’angoisse de ne pas avoir de ses nouvelles et sa liaison secrète avec son camarade Dyonis. Elle rencontre un agent français de la Gestapo, Rabier, et, prête à tout pour retrouver son mari, se met à l’épreuve d’une relation ambiguë avec cet homme trouble, seul à pouvoir l’aider. La fin de la guerre et le retour des camps annoncent à Marguerite le début d’une insoutenable attente, une agonie lente et silencieuse au milieu du chaos de la Libération de Paris. Cette adaptation de «La Douleur» de Marguerite Duras est à l’origine d’Elsa Zylberstein et de David Gauquié qui ont proposé à Emmanuel Finkiel d’en écrire le scénario. Ce dernier avait par ailleurs été bouleversé par la lecture de ce roman quand il avait 19 ans. Le metteur en scène explique: «Cette femme qui attend le retour de son mari des camps de concentration et, alors que tout le monde revient, lui ne revient pas… Ce personnage faisait écho à la figure même de mon père, qui était quelqu’un qui attendait toujours, me semble-t-il. l