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Innodays : La 2e édition tient ses promesses

Créer du contenu autour de l’écosystème entrepreneurial en faveur des start-up, tel est l’objectif que s’est assigné la conférence organisée par Adalia School à Casablanca, tenue dans le cadre de la 2e édition des Innodays qui se tient les 10 et 11 octobre, à Casablanca.

Placée sous le thème «Les relations internationales au 21e siècle face au développement», la conférence inaugurale des Innodays 2017 a vu la participation d’un ensemble d’acteurs intervenant dans l’écosystème entrepreneurial et d’innovation. Le PDG d’Adalia School of Business, Grégory Gueneau, a déclaré que cette conférence internationale dédiée à l’innovation et à l’entrepreneuriat en Afrique se veut une plateforme de réflexion pour les porteurs de projets, les décideurs et les académiciens. «C’est un modèle nouveau et novateur qui permet vraiment de créer de la valeur, du contenu, et de créer surtout des échanges, de mettre en place une plateforme de networking entre les différents acteurs de l’écosystème», souligne le PDG d’ADALIA. «Notre travail consiste à rassembler les experts, les intervenants dans les écosystèmes et les financeurs. L’importance de la conférence cette année réside dans le fait d’avoir réussi à mobiliser plus de 30 conférenciers internationaux de premier plan et des acteurs essentiels de l’écosystème entrepreneurial au Maroc, Mais également d’avoir pu commencer à mettre en place le processus de labellisation», ajoute-t-il.En effet, la conférence Innodays a été placée sous l’égide du ministère de l’Industrie. Ce partenaire gouvernemental a été incarné, lors de la conférence, par la cheffe du service de développement des clusters, Fatima-Ezzahra Ait El Habti. Cette dernière a affirmé que le développement des clusters au Maroc obéit à un schéma bien précis assorti d’un nouveau cadre juridique et d’une nouvelle politique de promotion des clusters.

Pour sa part, Hicham Zanati Serghini, DG de la Caisse centrale de garantie (CCG) a insisté sur le rôle joué par la caisse qui s’assigne pour mission d’apporter une garantie, sorte de caution devant permettre la concrétisation de projets innovants. «La CCG est une banque différente. Notre travail consiste à faciliter la rencontre entre la banque et le porteur de projet», déclare Zanati Serghini, qui ajoute qu’entre un secteur bancaire frileux par nature et un jeune entrepreneur maîtrisant peu les risques, la CCG se porte garante de la réussite de la start-up. Et de s’adresser à l’auditoire: «La start-up est un modèle qui n’a pas été éprouvé; ne vous attendez donc pas à ce que des financiers parient sur votre projet».Développant une intervention dans le même ordre d’idée, Marc Bertonèche, professeur à la Harvard Business School et à HEC Paris, a commencé par décrire les 3 sortes d’innovations qui existent: l’innovation de rupture, l’innovation de continuation et l’innovation de productivité.

Pour cet expert, dans le cas des pays émergents, il faut miser sur les innovations de rupture et non de productivité, car la seconde a pour caractéristique de démolir les emplois et de chercher à mieux faire avec moins de dépenses. Ainsi, derrière un format somme toute assez conventionnel, la conférence des Innodays crée des carrefours de rencontres pour agir sur l’écosystème entrepreneurial au bénéfice des jeunes porteurs de projets.



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