Opinions

Les choses sérieuses…

Le retour officiel du Maroc au sein de l’Union africaine est acté depuis deux jours. Notre pays participe pour la première fois (à l’UA et non à l’OUA) à la préparation des travaux de la session ordinaire du sommet des chefs d’État qui se tiendra les 3 et 4 juillet. C’est une opportunité de taille pour le royaume qui s’implique dans les rouages et la machine de l’Union et surtout au sein des commissions. On ne le répétera jamais assez !

Le Maroc a besoin de s’imposer dans ces commissions comme force de proposition et un pays clé dans l’architecture des solutions aux grands conflits et fléaux qui plombent le continent. Il est donc important de rattraper le temps perdu par une diplomatie offensive qui remplisse le terrain et agisse en lieux et temps opportuns. D’ores et déjà, pour cette première, il serait judicieux que la représentation marocaine soit de haut niveau. À défaut du chef d’État, le Maroc serait bien représenté par le Chef de gouvernement en parfaite cohérence avec l’appel d’Alpha Condé, président de l’UA.

Ce dernier avait sommé les chefs d’État, lors du sommet du 30 janvier 2017, de ne se faire représenter que par le vice-président ou le chef de gouvernement. Ce serait aussi l’occasion d’impliquer davantage le gouvernement, et dans son sillage les partis politiques, à la question du Sahara. On l’avait dit il y a six mois lors de l’annonce du retour du Maroc au sein de sa famille africaine. Ce retour n’est pas une fin en soi, il faut que l’on en fasse un tremplin vers l’adhésion à notre cause de tous nos amis africains. Et pour ce faire, il faudrait que ce soit l’affaire de tous. Or, six mois après, il semblerait, qu’à part le ministère des Affaires étrangères, personne ne s’y intéresse !



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