Opinions

Conflit d’intérêts

La semaine dernière, l’agence du Millennium Challenge lançait un fonds de 103 M$, intitulé «Charaka» et dédié à la modernisation des centres de formations. Larbi Bencheikh était, bien entendu, présent sauf qu’on ne savait pas sous quelle casquette il assistait ! Était-ce en tant que directeur général de l’OFPPT ou comme secrétaire d’État à la formation professionnelle ? Car depuis que Bencheikh a été nommé membre du gouvernement El Othmani, il continue à gérer l’office. Un cumul de fonctions incompatibles. Il faut rappeler que le directeur général de l’OFPPT est en charge de la mise en place de la stratégie et de sa mise en œuvre.

Le ministre de tutelle mène la politique générale du secteur et assure le contrôle de l’office, d’où conflit d’intérêts. C’est juste un exemple des aberrations qui plombent les principes de bonne gouvernance et de transparence dans certains établissements publics. Une situation qu’on aurait pu éviter, quelques jours après la nomination du gouvernement afin de rester cohérent avec l’esprit de séparation et de transparence. Pourquoi demande-t-on alors aux hommes d’affaires nommés ministres de quitter les fonctions de gestion opérationnelle de leur propre business ? Le cas de l’OFPPT est d’autant plus aberrant que l’office est au centre d’une polémique que le gouvernement tait toujours.

Bencheikh, le ministre ou le directeur, on ne sait plus, vient de priver des dizaines d’entreprises de marchés publics en accordant ces mêmes marchés de l’Éducation nationale à l’OFPPT, exposant «ses» propres élèves-stagiaires à un chômage avéré !  



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