Opinions

Le carburant de la discorde

Apparemment, le gouvernement est décidé de prendre le taureau par les cornes au sujet des prix appliqués par les distributeurs des hydrocarbures. Ces derniers sont accusés, à tort ou à raison, par des parlementaires et une partie de l’opinion publique, relayée par la presse, de s’aligner sur une tarification surdimensionnée.

Le ministère délégué chargé des Affaires générales sort enfin de son mutisme en mettant en avant les conclusions du comité de vigilance en charge de ce secteur, et c’est de bon augure. Sauf que ce département aurait été exempt de ce dossier si le gouvernement ne bloquait pas le Conseil de concurrence, mieux outillé pour s’exprimer sur ce dossier. Cela est une autre histoire qu’on croiserait souvent pour cette gerbe de dossiers.

Par ailleurs, il faut rappeler que ce comité est arrivé à la même conclusion qu’avait annoncée le wali de Bank Al-Maghrib, à savoir une certaine entente qui fausserait le jeu de concurrence, sacro-saint de la libéralisation des prix. Maintenant, il faut en finir avec la polémique et passer aux actes pour annoncer officiellement les conclusions de ce rapport et les mesures à prendre. C’est un sujet de haute sensibilité, sachant qu’il n’échappe pas aux calculs politiciens et aux manipulations de l’information qui circule en public.

Le rôle du gouvernement est de mettre en place des règles de jeu connues de tous avec une communication transparente sans parti-pris ni jugement hâtif. Les pétroliers, aujourd’hui au centre d’une vindicte populaire, ont aussi droit à la parole pour se défendre et, peut-être, expliquer les aspects techniques peu connus du public.



Retraites des fonctionnaires : la cote d’alerte atteinte !


Recevez les actualités économiques récentes sur votre WhatsApp Suivez les dernières actualités de LESECO.ma sur Google Actualités

Rejoignez LesEco.ma et recevez nos newsletters




Bouton retour en haut de la page