Tournant stratégique majeur pour Diorh

Le cabinet vient d’adopter un nouveau look suite à une réflexion stratégique qui organise ses métiers en trois activités majeures.
Du nouveau chez Diorh qui vient de révéler une nouvelle identité visuelle. Il s’agit de la troisième version de cette identité qui vient couronner une réflexion stratégique menée par le cabinet de conseil. Une démarche qui a abouti à l’intégration conceptuelle de ses métiers en trois activités majeures : le conseil, le recrutement des talents et le développement des ressources humaines. Point commun de ces trois activités, Diorh s’est allié, pour chacune de ses activités, avec des partenaires internationaux comme Mercier ou Intersearch.
Activités majeures
Mehdi El-Yousfi, nouveau directeur général du cabinet, insiste sur un point essentiel. En effet, Diorh met à disposition de ses clients des outils de pilotage, mais ne se charge pas de piloter les processus RH pour le compte des clients. «Effectivement, cela ne relève pas de notre spécialisation. Nous nous concentrons plutôt sur l’accompagnement de clients en matière de conseil, de recrutement et de développement de carrière», précise-t-il. En ce qui concerne le recrutement, un métier en grande difficulté, compte tenu de la taille du marché et le grand nombre de concurrents, Diorh a opté pour la politique de partenariats internationaux citée pour se différencier. «Nous avons développé plusieurs partenariats avec des opérateurs mondiaux pour leur donner la possibilité de se ressourcer au Maroc», souligne El Yousfi. Dans un marché constitué majoritairement par des PME, le cabinet essaie de s’adapter à la réalité du marché. Un objectif que les trois activités sont sensées permettre. «Les trois activités de Diorh se complètent. Il s’agit de plusieurs métiers qui s’articulent autour d’une vision globale et complète et une approche quantitative. Nous sommes un fournisseur de données et notre méthodologie permet d’éclairer la prise de décision», précise le Dg.
Pour l’instant, le cabinet emploie vingt-cinq personnes au Maroc sans compter les prestataires. Dans un marché qui reste légèrement imperméable aux effets de la crise, comparé à d’autres secteurs, l’avenir est prometteur. «Il s’agit, quelque part, d’un marché de niche qui ne subit pas de manière générale, les méfaits des crises économiques de la même sorte que les autres secteurs. C’est un grand avantage», souligne Mehdi El Yousfi. l
par hicham ait almouh