Maroc
Le CNDH décortique le discours de la haine
Le président du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Driss El Yazami, a estimé, jeudi soir à Casablanca lors d’un débat initié par l’Association Marocains pluriels, que la lutte contre les discours du fanatisme et de la haine requiert le renforcement de l’éducation aux droits de l’Homme.
S’exprimant lors de ce débat organisé sous le thème « Agir contre l’incitation à la haine et l’apologie du terrorisme », El Yazami a souligné l’importance de la sensibilisation et de l’éducation aux droits de l’Homme pour faire cesser l’apologie du terrorisme, particulièrement au niveau des réseaux sociaux, notant dans ce contexte, que si l’accès à l’internet constitue l’un des aspects de la pratique démocratique, il existe des formes d’expression qui ne peuvent nullement être tolérés particulièrement celles faisant l’apologie du terrorisme.
A rappeler que le CNDH avait reçu une délégation composée des initiateurs et de signataires de la lettre ouverte « stop à l’apologie du terrorisme», une pétition qui a récolté 5.000 signataires, appelant à l’application ferme de la loi sanctionnant l’apologie d’actes terroristes. Outre cette revendication, les signataires avaient demandé au CNDH de créer une commission afin de veiller à ce que l’apologie du terrorisme, où qu’elle se manifeste, soit sanctionnée – et de mettre sur pied une politique de prévention et d’éducation (écoles, maisons de jeunes, médias, tissu associatif, réseaux sociaux, mosquées) de façon prioritaire.
De son côté, le président du mouvement «Damir», Salah Elouadiâ a estimé que le phénomène lié à l’apologie du terrorisme est rejeté de manière catégorique, soulignant que le silence face à ce phénomène pourrait constituer une menace pour la société, notant que les institutions de l’Etat ainsi que les institutions constitutionnelles, particulièrement le CNDH, et la société civile, doivent lutter contre ce phénomène.
Nezha Guessous, chercheur en droits de l’Homme, a mis l’accent sur le rôle que jouent les institutions sociales traditionnelles (foyer, écoles) dans la consolidation des relations sociales via l’éducation citoyenne. Pour sa part, le président de l’Association «Marocains pluriels», Ahmed Ghayet a souligné l’importance de la tenue de ce type de rencontres portant sur les questions relatives aux jeunes qui constituent le pilier de l’avenir.
A rappeler que le CNDH avait reçu une délégation composée des initiateurs et de signataires de la lettre ouverte « stop à l’apologie du terrorisme», une pétition qui a récolté 5.000 signataires, appelant à l’application ferme de la loi sanctionnant l’apologie d’actes terroristes. Outre cette revendication, les signataires avaient demandé au CNDH de créer une commission afin de veiller à ce que l’apologie du terrorisme, où qu’elle se manifeste, soit sanctionnée – et de mettre sur pied une politique de prévention et d’éducation (écoles, maisons de jeunes, médias, tissu associatif, réseaux sociaux, mosquées) de façon prioritaire.
De son côté, le président du mouvement «Damir», Salah Elouadiâ a estimé que le phénomène lié à l’apologie du terrorisme est rejeté de manière catégorique, soulignant que le silence face à ce phénomène pourrait constituer une menace pour la société, notant que les institutions de l’Etat ainsi que les institutions constitutionnelles, particulièrement le CNDH, et la société civile, doivent lutter contre ce phénomène.
Nezha Guessous, chercheur en droits de l’Homme, a mis l’accent sur le rôle que jouent les institutions sociales traditionnelles (foyer, écoles) dans la consolidation des relations sociales via l’éducation citoyenne. Pour sa part, le président de l’Association «Marocains pluriels», Ahmed Ghayet a souligné l’importance de la tenue de ce type de rencontres portant sur les questions relatives aux jeunes qui constituent le pilier de l’avenir.